1. Amandine


    Datte: 20/01/2021, Catégories: fh, jeunes, inconnu, amour, vengeance, noculotte, Oral 69, pénétratio, fsodo, init, coupfoudr, Auteur: Pierre-Renard, Source: Revebebe

    ... porte ouverte quand, après ma sortie ultra-rapide du bocal, la fille se retourne.
    
    — Profitez de la porte ouverte.
    — Merci.
    
    Voilà la conversation échangée sur le pas de porte ; quelqu’un m’aurait demandé, alors, de lui décrire la fille, j’aurais été bien en peine de lui répondre quoi que ce soit.
    
    Me voilà dans la rue à marcher d’un bon pas, mon « timing » est idéal, je suis sûr d’arriver à la poste avant la levée. Manque de chance ! Voulant vérifier si je ne me suis pas trompé dans l’adresse du gestionnaire de bien, je cherche la lettre dans ma poche, dans toutes mes poches : pas de lettre. L’aurai-je perdue en chemin ?
    
    Je fais demi-tour les yeux fixés sur le trottoir à la recherche de l’objet. Je ne trouve rien et l’évidence perce, petit à petit, dans ma tête que je suis parti sans la prendre. Me voilà devant l’immeuble ; mon code fait merveille, la porte s’ouvre et je monte quatre à quatre les marches de l’escalier. J’arrive sur le palier du second : ma porte est entrouverte. Zut alors ! Je croyais l’avoir tirée avec force de façon à la fermer ; dans ma tête pas d’interrogation, pas de soucis : je suis parti si vite que je n’ai pas vérifié sa fermeture. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive car la porte est doublée à l’intérieur d’un rideau qui a tendance à se coincer entre elle et le chambranle quand on la tire brusquement.
    
    Je rentre calmement, enfoui dans mes pensées, m’interrogeant déjà sur les places possibles de ma lettre égarée. À ce ...
    ... moment-là, les piles de documents entassés sur mon bureau tombent par terre en même temps que je vois une forme humaine bondir de derrière pour fuir vers la porte.
    
    — Hein ?
    
    Pas de réponse
    
    — Que faites-vous là ?
    
    Je n’ai pas le temps d’en dire plus ; la personne, une fille, se précipite vers la porte. Manque de chance pour elle : ses pieds glissent sur les feuilles et documents divers tombés sur le sol et elle s’étale de tout son long tandis que je ferme la porte au verrou. Elle se relève et me trouve devant elle ; elle se précipite vers les fenêtres mais elle n’arrive pas à les ouvrir ; elle réagit comme un oiseau affolé qui se heurte aux murs d’une chambre à la recherche d’une issue possible.
    
    — Que faites-vous dans mon appartement ?
    
    Toujours pas de réponse.
    
    — Vous allez me répondre ?
    
    Je suis de plus en plus énervé ; j’arrive à la coincer près de la fenêtre. Je suis plus que soulagé qu’elle n’ait pas pu l’ouvrir car je vois qu’elle est complètement affolée (avec une certaine perte du sens commun) et, en moi-même, j’ai peur que, dans son affolement, elle ne veuille sauter du deuxième étage. J’arrive à lui saisir un bras, je la secoue pour qu’elle reprenne ses esprits.
    
    — Vous allez me dire quelque chose ? Vous entrez chez moi et je vous trouve en train de fouiller dans mes affaires.
    
    Toujours pas de réponse mais elle se calme un peu, s’assoit dans le coin tout en reprenant son souffle, se frotte les bras que j’ai un peu malmenés et me fusille du regard d’un ...
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