Amandine
Datte: 20/01/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
amour,
vengeance,
noculotte,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
init,
coupfoudr,
Auteur: Pierre-Renard, Source: Revebebe
... obstacles à notre pleine entente. En septembre, elle va commencer ses études de droit, je ne dois pas l’empêcher de se réaliser, d’avoir des contacts avec les autres. Moi, je devrai terminer ma thèse dans un an et je ne sais pas ce que j’en ferai après : post-doctorat ? (avec ce que cela comporte comme risques d’éloignement). Entrer dans la vie active ? (avec les mêmes risques d’éloignement). Quant à elle, si tout se passe bien, elle devra aller à Bordeaux (si elle veut toujours) pour intégrer l’école de la magistrature. J’ai cependant envie de construire ma vie avec elle ; je ne suis pas maître, ainsi qu’elle, du futur.
— Je suis heureux de ce que tu me dis ; en as-tu parlé avec Amandine ?
— Non, pas encore. Elle est sur son petit nuage et je n’ai pas envie de l’en faire déjà redescendre. Elle semble tellement heureuse. Et, elle me rend heureux.
— Bon, rejoignons-la.
Nous revenons dans la salle de séjour avec le café ; Amandine se prélasse dans un fauteuil, souriant aux anges. Une fois le café servi, Sylvie s’éclipse mais elle revient presque de suite de sa chambre avec une petite boîte dans sa main.
— Amandine… puis-je te poser une question ?
Devant l’air sérieux de sa mère elle arrête de sourire, se demandant pourquoi sa mère était si solennelle.
— Oui ?
— Es-tu amoureuse d’un garçon ? Et, si oui, est-ce que je le connais ?
Amandine devient toute rouge, elle me cherche des yeux pour que je vienne à son secours. J’opine de la tête en souriant pour lui ...
... dire de parler. Elle a les larmes aux yeux ; elle a du mal à respirer et ses seins se soulèvent au rythme de sa respiration chaotique.
— Maman… j’aime Mathieu.
— Je crois le savoir… il t’aime aussi.
Amandine bondit de son fauteuil, saute dans mes bras en se cachant le visage dans mon cou pour verser quelques larmes. C’est ce moment que choisit Sylvie pour prendre la parole.
— J’ai quelque chose pour toi : c’est une bague venant de ta grand-mère. Elle voulait me la donner quand je t’ai attendue, Amandine ; je l’ai refusée car je ne me sentais pas digne de la porter. Nous nous sommes mises d’accord pour que je te la donne dès que tu serais fiancée. Comme, actuellement, cela ne se fait plus, je te la donne car, d’après ce que vient de me dire Mathieu, vous devriez vous mettre bientôt ensemble et, à ce moment-là, tu pourras la porter. C’est une sorte de gage sur l’avenir. Je pense que vous pourrez être heureux.
Amandine quitte mes bras pour ceux de sa mère. Elle met la bague à son doigt et il y a des larmes des deux côtés. Nous finissons par prendre le café, puis Sylvie nous pousse vers la porte.
— Vous devriez sortir, l’après-midi est à peine commencé, il y a du soleil. Vous devez avoir beaucoup de choses à vous dire. Amandine, si tu dois rentrer tard, téléphone-moi. Mathieu, je te la confie.
Naturellement, nous ne faisons pas répéter le conseil et prenons rapidement congé de Sylvie. Cependant, avant de sortir Amandine remet la bague dans son écrin et laisse le ...