L'ouvre-lettres
Datte: 01/05/2018,
Catégories:
ffh,
hplusag,
jeunes,
couplus,
extracon,
strip,
Oral
69,
pénétratio,
exercice,
Auteur: Caracole, Source: Revebebe
... ses talons claquant sur le parquet comme un compte à rebours qui avait commencé. Dans un instant, elle allait exploser. Lui jeter quelque chose à la figure.
L’ouvre-lettre a disparu.
Cette pensée le rendit livide. Il essaya d’articuler, mais rien ne sortit de sa bouche.
Cristina le fixait de ses yeux. Cruels.Ils sont cruels. Ses grands yeux bleus, qu’il aimait tant, semblaient se moquer, sardoniques. Sa longue chevelure châtain coulait sur son épaule tandis qu’elle penchait sa tête avec un sourire énigmatique au coin des lèvres, assise sur le rebord du lit, lui faisant face comme pour annoncer le verdict final.
Depuis combien de temps prépare-t-elle ce piège ? Depuis le début ?
Il était tellement captivé par son sourire mystérieux, ses lèvres fines qui s’ouvraient sur des dents d’un blanc implacable, qu’il ne vit même pas sa complice se couler jusqu’à elle, lui enlacer le cou et se mettre à le regarder avec la même expression, celle d’un esprit malin qui a réussi son mauvais coup.
Cristina prit la main de cette dernière puis lui caressa distraitement l’avant-bras un instant, comme si elle savourait sa victoire par trahison.
— Cristina, je… Je vais t’expliquer.
Ça y est. Il les avait dits, ces mots que tout mari infidèle se retrouve un jour obligé de dire. C’était pathétique. Soixante-cinq ans à contourner tous les pièges pour en arriver là et être finalement obligé d’admettre à sa jeune et magnifique femme que c’était un connard.
— Ah oui, mon ...
... chouchou ? demanda sa femme, sarcastique. Tu veux m’expliquer ?
Elle se tourna et chercha les lèvres de Pauline, l’embrassa. Il vit les langues se mélanger goulûment. Le pire, c’était qu’il bandait toujours.
Elles sont maîtresses. Depuis quand ?
La main de Pauline descendit, plongea dans le sage décolleté de Cristina, lui malaxa un sein. Il ne savait plus si la douleur qu’il ressentait dans le ventre était issue de la trahison ou de son excitation. Il en avait déjà vu des lesbiennes en action, au cours de ses aventures. Mais dans des cadres plus conventionnels. Plus préparés. Et certainement pas avec celle qu’il aimait pour actrice principale.
Pourquoi font-elles ça ?
Perplexe, il vit sa femme se laisser allonger puis téter l’un des seins que Pauline lui offrait au-dessus d’elle. Cette dernière était en train de déboutonner la jupe, déjà retroussée. Et lui, il était toujours là, comme un con, à les regarder commencer à se tripoter…
Je suis censé faire quoi moi, là ?
Peut-être que s’il restait calme, s’il se contentait de les regarder l’humilier, alors peut-être qu’il pourrait négocier, expliquer, se faire pardonner.
Cristina avait repris le dessus. Une fois sa maîtresse allongée, elle l’avait enjambée et enlevait maintenant son propre haut d’un geste, avant de dégrafer son soutien-gorge. Sa poitrine était ronde, elle aussi. Plus petite, mais ronde, avec des mamelons clairs toujours dressés. Et elle ne le calculait toujours pas. C’était elle qui profitait à ...