L'ouvre-lettres
Datte: 01/05/2018,
Catégories:
ffh,
hplusag,
jeunes,
couplus,
extracon,
strip,
Oral
69,
pénétratio,
exercice,
Auteur: Caracole, Source: Revebebe
... vérité…
Crispé sur la chaise il la vit apparaître et poussa une exclamation…
De désir.
Elle était là, appuyée sur le seuil, en talons aiguilles, ceux de sa femme. Ses jambes interminables disparaissaient sous sa chemise blanche, qu’elle avait gardée telle qu’elle, et qui lui recouvrait impudiquement le haut des cuisses. Pour compléter le tout, avec un sourire malicieux, terriblement aguicheur, elle le regardait de sous la visière de son vieux stetson en toile écrue.
Il frissonna, mais, cette fois-ci, pas de peur : tout son être était tourné vers l’envie de lui arracher ses vêtements et de la prendre là, sur son lit conjugal, même devant sa femme s’il le fallait.
— Alors, Monsieur ? Il paraît que vous voulez jouer avec moi ?
À fond dans son personnage, elle avait pris une voix grave, langoureuse, à la limite du comique, mais un comique assumé. Elle avait la confiance en elle d’une femme qui sait qu’on ne peut que la désirer.
L’ouvre-lettre a disparu…
Elle entama alors le plus somptueux des strip-teases, virevoltant autour de lui. Ce n’était rien d’autre que des déplacements, des regards et un très lent effeuillage, sans pas de danse, sans ondulation provocante. Mais cela suffisait à le rendre ivre d’excitation, à oublier complètement tout soupçon. À quatre pattes sur le lit, dos à lui, elle lui montra le string qui séparait ses deux globes de chair démoniaques, juste le temps de ramper au centre du matelas. De là, elle se retourna, à genoux, pour ...
... déboutonner un à un les boutons de son chemisier. Puis, lorsque sa superbe poitrine apparut enfin, elle lui jeta en riant son stetson, qu’il attrapa au vol et laissa tomber sa chemise à côté du lit. Alors elle s’allongea sur le dos, leva ses jambes et fit glisser lentement le string le long de ses cuisses. Ses lèvres apparurent, un appel au cunnilingus vorace.
Lorsqu’elle se redressa subitement, à genoux face à lui, en ramenant pudiquement la couette devant son sexe, tout signifiait : « Je suis prête. Qu’est-ce que tu attends ? Viens, prends-moi. »
Didier allait se lever lorsqu’une voix s’abattit dans la pièce, une voix qui eut le même effet qu’une douche glacée après une exposition trop longue au soleil.
— Je vois que vous vous amusez bien.
C’était Cristina.
Le monde s’effondra. D’abord il se maudit intérieurement. Une petite voix lui disait, sur les mêmes intonations que Francis : « Tu vois ? Je te l’avais bien dit ! Tu jouais avec le feu ». Puis, très vite, comme Pauline n’avait pas esquissé le moindre geste, il comprit : « Elles sont complices. »
Alors tout était vrai. Depuis tant d’années. Cristina l’avait piégé. Elle n’en voulait qu’à son fric. Cette Pauline n’était qu’un leurre. La grand-mère mourante un faux alibi. Elle lui avait fait passer un test et il avait échoué. C’était reparti pour un divorce. Que demanderait-elle ? La maison ? La BM ? Tout ?
Comme il restait là, suspendu sur les accoudoirs, bouche bée, il la vit avancer, calmement, sûre d’elle, ...