1. L'ouvre-lettres


    Datte: 01/05/2018, Catégories: ffh, hplusag, jeunes, couplus, extracon, strip, Oral 69, pénétratio, exercice, Auteur: Caracole, Source: Revebebe

    ... ce que tu trouves à me dire, c’est une vanne pourrie sur sa carte d’identité.
    — Et alors ?
    — Et alors, c’est pas la modestie qui t’étouffe ! Regarde-nous, bon sang. Enfin, regarde-toi, surtout…
    
    Ça sentait la vacherie à plein nez.
    
    — On a soixante-cinq balais, l’ami. À leur âge, les petites jeunes pensent à autre chose qu’à des vieux schnocks comme nous. C’est du Justin Bieber qu’il leur faut.
    — Parle pour toi. Tu l’as dit toi-même, il n’y a que six ans de différence entre elle et Cristina. C’est toi qui es condamnée aux vieilles, vieux frère.
    — Vieille, vieille… Si Laurence t’entend, elle te tue ! répondit Francis en entrant en premier dans les vestiaires pour hommes.
    
    Posant son sac devant son casier, il ajouta :
    
    — Et puis Cristina, c’est pas pareil.
    — Ah bon ? Et pourquoi ça ?
    — Quand tu l’as rencontrée, c’était déjà une femme ! À vingt-deux ans, à notre époque, elles ont déjà connu plus de choses que nous à quarante. Tiens, Cristina, combien tu m’as dit qu’elle avait connu de mecs avant toi ?
    — Je sais plus. Une petite dizaine, je crois…
    
    Qu’on parle de ça, ça le rendait bougon, en revanche, Didier, il était de la vieille école. Pas le genre à vouloir imaginer sa Cristina avec un autre mec. Surtout pas avec des petits merdeux de vingt ans.
    
    — Oh ! Arrête ! Tu me l’as dit toi-même. C’était une partouzeuse, dans son BTS. Tu te rappelles pas comment tous les autres stagiaires de la boîte parlaient d’elle ? Une dizaine seulement ? Tu dois confondre avec ...
    ... le nombre de partenaires en même temps !
    
    Même si c’était exagéré, Didier savait qu’il y avait une part de vérité. Il n’avait jamais demandé à Cristina plus de détails, mais elle lui avait déjà fait comprendre qu’elle avait goûté à la pluralité. Rien que d’y penser, ça l’horripilait. Fin de la discussion. Il se retrancha dans un silence morose, filant vers sa cabine à poil, son savon et son gant à la main. Suffisant pour que Francis comprenne qu’il fallait s’arrêter. Dans la cabine d’à côté, son ami changea complètement de sujet.
    
    — Et dis donc, vous venez ce soir ? Laurence a organisé une petite fête pour notre fiston. Il vient d’avoir son premier CDI.
    — Cristina n’est pas là pour la semaine.
    — Ah bon ? Elle est où ?
    — À Brest, chez sa mère. Sa grand-mère est mourante.
    — C’est moche. Mais tu peux venir tout seul, tu sais, Laurence te mettra pas dehors.
    
    Avec Laurence, ça n’avait jamais été l’amour fou. Faut dire qu’elle s’était toujours doutée que leurs soirées arrosées après le boulot ne se finissaient pas toujours dans des draps propres lorsqu’ils étaient en déplacement… Mais bon, elle était du genre à fermer les yeux sur ce genre de chose, au moins pour son mari : car c’était forcément lui, son pote, qui avait une mauvaise influence. Un truc imparable. Didier en savait quelque chose : pour son ex-femme, c’était Francis qui jouait ce rôle d’affreux queutard manipulateur. Pratique, les amis.
    
    — Non, ça ira, j’ai pas envie de me faire cuisiner sur l’absence de ...
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