1. Amours maudites


    Datte: 17/01/2021, Catégories: f, h, fh, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, soubrette, jalousie, massage, Oral pénétratio, initff, fsoumisaf, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... demande.
    
    Raoul repensait à ce jour, un jour de fête familiale. Quand il entra dans un des salons, il y avait trouvé Marie avec son frère aîné. Elle, échevelée, dépoitraillée, la jupe remontée à la taille et les cuisses largement écartées, laissait voir le sperme qui s’écoulait de son ventre. Lui, le pantalon aux chevilles, avait encore le sexe tendu, luisant des jouissances de sa belle-sœur et de la sienne, mélangées. Les frères en vinrent aux mains et cela fit grand bruit. L’arbitrage de la baronne douairière entérina l’exil de la fautive. L’erreur du frère aîné ne saurait être retenue : il était le chef de famille !
    
    À la sortie de son mari, de dépit, Marie frappa le sol du pied. Qu’imaginaient-ils, dans cette famille ? Qu’elle se laisserait faire ? Comment allait-elle riposter ? Son propre père approuvait la décision de la vieille. Elle était coincée, il fallait qu’elle réfléchisse.
    
    Trois petits coups discrets retentirent à la porte.
    
    — Entrez !
    
    Bette entra timidement, le regard baissé.
    
    — Madame m’a demandée ?
    — Oui, ma fille, entre, comme t’appelles-tu ?
    
    Le « ma fille » était d’une condescendance appuyée, car elles avaient sensiblement le même âge. Tout chez Marie respirait l’assurance et la fierté de son rang. Tout chez Bette indiquait l’humilité et la timidité de sa condition. Interrogatif, l’œil que portait la maîtresse sur sa servante n’avait rien de mauvais, mais seulement dubitatif. Comment allait-elle transformer cette petite paysanne en une ...
    ... camériste acceptable ?
    
    — Bette, Madame, répondit la servante.
    — Bien, Bette…
    
    S’en suivit une kyrielle d’ordres et de recommandations.
    
    La vie continua au château, somme toute agréablement. Les maîtres de maison se battaient froid, mais traitaient correctement le personnel. Bette appréhendait son nouveau rôle. Elle découvrait l’intimité d’une femme, une femme riche et raffinée. Elle touchait maintenant des soies et des satins. Elle étalait de ses mains des onguents précieux et onctueux sur cette peau veloutée ; elle peignait longuement les longs cheveux de sa maîtresse. Celle-ci éprouvait beaucoup de plaisir à se faire appliquer ces baumes et insistait pour intensifier ces passages répétés sur ses seins et sur ses cuisses.
    
    Marie, en jeune femme impétueuse, supportait de plus en plus mal l’abstinence que lui imposait son mari. Cette petite paysanne, très douée de ses mains, obéissait à tous les ordres, mais Marie même si elle accrochait aux dérives saphiques, en voulait plus. Il lui fallait un homme, un homme avec de l’assurance et un chibre tendu. Un homme qui la prendrait durement, qui serait exigeant. Un homme qui la pénétrerait ou qui la sodomiserait selon son bon plaisir. Un homme comme le frère aîné de son mari auquel elle pensait souvent, quand elle se masturbait frénétiquement chaque nuit.
    
    Raoul ne touchait plus Marie depuis la scène d’adultère. Un cauchemar hantait souvent ses nuits. Blessé et mortifié dans son orgueil, il voyait toujours cette vulve ...
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