1. Amours maudites


    Datte: 17/01/2021, Catégories: f, h, fh, ff, ffh, extracon, fsoumise, fdomine, soubrette, jalousie, massage, Oral pénétratio, initff, fsoumisaf, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... n’avait jamais été enceinte.
    
    La vie s’écoulait donc au château, dure et monotone. Les bruits extérieurs avaient du mal à percer le rempart de ce labeur qui faisait comme une carapace anesthésiante.
    
    Le baron décéda de sa belle mort dans les bras de sa maîtresse du moment. La baronne décida d’émigrer à Paris et tout le monde suivit, sauf Joseph, Germaine et Bette, chargés d’entretenir la maison.
    
    Commença alors une période douce pour Bette. Elle était comme dans une famille. Ses expériences passées l’avaient dégoûtée des hommes et maintenant elle les évitait du mieux qu’elle pouvait. Joseph et Germaine veillaient sur elle comme un père et une mère.
    
    Des années passèrent.
    
    Vint un courrier pour Germaine. Un courrier annonciateur de grands chamboulements. Madame la baronne informait la cuisinière de la venue imminente de son fils cadet Raoul et de son épouse, Marie, qui, selon elle, après une fausse couche, avait grand besoin de se reposer. Le cadre du château paraissait idéal à cette fin.
    
    Il fallut donc, en très peu de temps, rendre à nouveau opérationnelles de grandes parties de la bâtisse très longtemps oubliées. Joseph raviva les parterres et les pelouses. Germaine et Bette firent le ménage, enlevèrent les housses et traquèrent la moindre poussière.
    
    Le grand jour arriva !
    
    Raoul conduisait lui-même son Hispano Suiza H6. Bette n’avait jamais vu une telle merveille. Elle se souvenait de Monsieur Raoul, jeune adolescent boutonneux et timide. ...
    ... Maintenant, bel homme de vingt-sept ans, il aidait sa femme à descendre de la voiture. Marie, l’épouse de Raoul, affichait une beauté éthérée. Son teint diaphane, sa pâleur rehaussée par le noir de jais de sa chevelure et par les touches rouges de ses cosmétiques. Sa taille élancée et sa raideur lui conféraient le port altier des femmes habituées à être obéies et courtisées.
    
    Raoul répondait aux quelques mots de bienvenue de Germaine quand une voix péremptoire les interrompit :
    
    — Raoul, je suis lasse, faites-nous présenter nos appartements !
    
    L’homme offrit son bras à son épouse et ils suivirent Germaine qui ouvrait le chemin. Joseph et Bette se coltinaient l’énorme malle-cabine contenant les effets du couple.
    
    Dans le couloir menant aux chambres, Bette entendit clairement la voix acerbe de la femme faire des reproches à son mari.
    
    — Votre mère est d’une pingrerie sans nom ; seules trois personnes pour assurer mon service ! C’est un véritable affront. Et ce château, tout est vieux, ici.
    — C’est la demeure de ma jeunesse, je l’aime beaucoup.
    — Moi, je ne l’aime pas.
    — Il suffit, Madame. Si vous n’aviez pas fait la coquette avec mon frère, nous ne serions pas ici. Il fallait faire taire les rumeurs. Cet exil, que je subis aussi, est votre fait.
    — Vous êtes odieux, sortez de ma chambre et faites venir ma chambrière pour que je lui donne mes ordres.
    
    Raoul sortit furieux de la chambre de son épouse, en passant devant Bette, il lui dit simplement :
    
    — Madame vous ...
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