L'original ou le clone ?
Datte: 12/01/2021,
Catégories:
fh,
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ecriv_g,
Auteur: Busybee, Source: Revebebe
... Et pendant de longs moments, d’un mouvement doucement cadencé, m’enlaçant de ses bras, caressant mes seins, mon dos, mon ventre, il oscilla, sa queue allant et venant dans un mouvement qui fit revenir mon plaisir . Il ne cessait pas, j’explosai, je criai, je demandai grâce. Il vint aussi, nous nous envolâmes. Étalés sur le lit nous reprîmes nos esprits, et découvrîmes Pat et Sarah dans la pénombre de l’encadrement de la porte qui admiraient le spectacle depuis leur arrivée.
— Félicitations ! nous dit Pat en riant à pleines dents.
Elle se retirèrent et nous essayâmes de réparer les dégâts de nos ébats. Quelques minutes plus tard elles revenaient, avec champagne et flûtes.
— Je me demandais quand Jacques finirait par craquer !
— Eh bien à vos amours!
Voilà donc comment je réussis à séduire mon cher Jacques. Il était temps, Pat avoua qu’elle craquait aussi pour lui et que si je n’avais pas pris l’initiative elle aurait fini par me devancer. Sarah de même, mais sa fidélité à son fiancé la retenait. Avec beaucoup d’humour Jacques répondit qu’il hésitait à rester dans une maison de mangeuses de santé, que sa position était quasi-suicidaire et qu’il lui faudrait un garde du corps s’il voulait rester vivant encore quelque temps. Je lui proposai donc d’être son garde du corps.
Notre relation fut amoureuse depuis cette soirée, mais il gardait une certaine distance cependant. J’avais du mal à en savoir plus à propos de ses occupations du soir. Il m’en parlait très ...
... peu. Nous ne dormions pas régulièrement ensemble, c’est moi qui le rejoignais quand j’en avais envie. J’étais plutôt flattée d’avoir un garçon à ma disposition, sans que son désir ne me submerge. C’est le mien qui commandait. Pat et Sarah m’enviaient, me faisaient entendre que la tentation était trop forte et que si je m’éloignais un peu trop elles n’hésiteraient pas à profiter de la situation. Mais j’avais confiance dans mon Jacques et leur disais. Après tout s’il se partageait un peu il ne pouvait pas y avoir de mal à condition qu’il reste à moi et que je n’en sache rien.
Nous avons continué ainsi jusqu’aux vacances de Nouvel An, puis Jacques rejoignit sa famille à Besançon, Sarah Bordeaux et nous Bourg. Avant la séparation j’offrais un téléphone mobile à Jacques pour qu’il pense à m’appeler. Je ne pouvais joindre par la suite que sa boîte vocale car, garçon bien élevé, il ne branchait jamais son téléphone quand il était en compagnie, mais il me rappelait régulièrement quand il avait du temps. Je le comprenais, ayant moi-même horreur d’être dérangée par les petites manies des téléphoneurs intempestifs.
Le retour des vacances fut tendre, passionné, Jacques était devenu comme moins distant. Il m’arrivait de l’attendre dans son lit lorsqu’il rentrait tard et il ne me décevait pas, me prenant dans mon sommeil, plein d’attention, me réveillant doucement pour me faire jouir longtemps. Souvent il me levait ensuite dans ses bras et me déposait dans mon lit, m’embrassait avant ...