1. Un dimanche à la campagne


    Datte: 10/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Galileo, Source: Hds

    ... débouchais sur une grande terrasse éclaboussée de lumière, un peu à l’écart, à l’ombre d’un marronnier rouge, trônait une balancelle. La terrasse donnait sur un immense parc éclatant sous le soleil. Au fond du parc on apercevait un plan d’eau, sur les côtés, des arbres centenaires.
    
    Nicole était à moitié allongée sur la balancelle, donnant de temps en temps une impulsion du pied donner du mouvement à la balancelle. Elle était habillée en tenniswomen, Un bandeau blanc lui barrant le front, la poitrine difficilement contenu dans un tee-shirt très décolleté, une jupette s’arrêtant au ras des fesses, laissant voir des jambes magnifiquement bronzées qui se terminaient par une paire de tennis.
    
    Je m’approchais ne sachant quelle attitude prendre, je lui tendis mollement une main qu’elle dédaigna d’un air méprisant.
    
    - D’habitude les esclaves se prosternent et me baise les pieds !
    
    Le ton était donné, dans toutes les histoires SM, c’est effectivement la règle. L’instant était crucial. Je ne m’étais jamais trouvé dans cette situation et mon amour propre venait d’en prendre un coup, c’est une chose de fantasmer et une autre de voir ses fantasmes devenir réalité. Si j’essayais de prendre un air décontracté, elle pouvait toujours le prendre de haut et me renvoyer en invoquant mes ridicules prétentions et mon manque d’humour. D’un autre côté, si je rentrais dans le jeu, elle pouvait me rire au nez en s’étonnant du fait que j’avais pris sa proposition au sérieux.
    
    Pris au ...
    ... piège, je me jetais à l’eau, abandonnant toute dignité, je me mis à genoux devant elle.
    
    - Avant d’avoir l’honneur de me baiser les pieds, je te rappelle ; nous jouons un jeu qui consiste pour toi à être mon esclave, ce qui implique qu’à partir de maintenant, tu n’as plus qu’un seul souci, mon bon plaisir ! … De mon côté, et si tu le mérite, je ferais en sorte que tu passes ici des moments tels que tu n’ose même pas en rêver. Ce jeu se terminera à 19 heures, ensuite tu redeviendras un homme libre.
    
    - Il est encore temps de partir ? Que décides-tu ?
    
    Subjugué, je n’hésitais pas une seconde.
    
    • Je reste.
    
    • Très bien, as-tu apporté l’argent ?
    
    Je lui tendis les billets que je sortis de ma poche. Elle les prit et commença à les compter.
    
    - Vas-y, tu peux rendre l’hommage qui est dû à ta maîtresse !
    
    Le ton autoritaire qu’elle avait pris m’émoustillait. Me prosternant, je lui baisais les pieds avec dévotion.
    
    - Mieux que ça, mets-y plus de conviction !
    
    Le ton était sévère mais je me rendis compte que c’était ce que j’étais venu chercher. Le jeu était commencé, les rôles distribués et je me sentais étrangement bien dans ma peau, une légère érection se fit même sentir. Posant mes lèvres sur ses pieds un à un, je les embrassais, les léchais, commençant à me complaire dans cette position humiliante.
    
    Au bout de quelques minutes que je ne vis pas passer, elle me souleva doucement le menton du bout de sa chaussure. J’eus alors une vision de rêve. Deux longues jambes ...
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