1. Un dimanche à la campagne


    Datte: 10/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Galileo, Source: Hds

    ... savoir si vous étiez sincère lorsque vous avez dit que nous étions fait pour nous entendre ?
    
    • En doutez-vous ?
    
    Elle me laissait mariner, me voyant arriver avec mes gros sabots.
    
    - Non, mais…
    
    Me jetant à l’eau.
    
    • Serait-il possible de nous revoir ?
    
    • Bien sûr, cela dépend de vous. Vous avez bien compris que j’aime dominer n’est-ce pas, acceptez-vous une rencontre dans ces conditions ?
    
    • J’ai bien compris, il n’y a aucun problème.
    
    Après un long silence.
    
    - Très bien, êtes-vous prêt pour le rôle de soumis ?
    
    En entendant ces mots, je fus pris d’une érection soudaine, le souffle coupé, la gorge sèche. La tempête sous le crâne, j’étais ferré. Il me fallut quelques instant pour reprendre la conversation.
    
    - Oui et …
    
    D’une voix malicieuse, elle m’interrompit.
    
    - Très bien, je serais heureuse de vous faire connaître les joies de la soumission. Que diriez-vous de dimanche après-midi?
    
    Elle prenait un ton de plus en plus autoritaire mais curieusement j'étais soulagé par la tournure des événements.
    
    - D'accord, pas de problèmes.
    
    - OK, tu viens avec deux mille francs en liquide. Toujours d'accord?
    
    Elle venait de me tutoyer et son ton autoritaire ne supportait pas la contradiction. J'eus un bref instant d'hésitation, je n'imaginais pas qu'elle puisse faire ça pour de l'argent mais j’étais déjà trop excité.
    
    • Toujours d'accord.
    
    • Dimanche chez moi, 14 heures précise, j'insiste, précise et il faudra partir au plus tard à 19 heures. Tu ...
    ... trouveras l’adresse sur ma carte.
    
    Elle raccrocha et je restais avec le téléphone dans la main. De nouveau je m'interrogeais.
    
    Les jours suivants me parurent interminables mais plus on approchait du dimanche, plus j’étais anxieux.
    
    Le dimanche arriva, nous étions en juillet, le temps était radieux, un ciel complètement bleu, la température atteignant les 30 degrés. L’adresse sur sa carte se situait à environ deux heures de la capitale. Quittant Paris vers dix heures le matin, j’arrivais vers midi et après avoir pris soin de reconnaître le lieu exact où je devais me rendre, pris une légère collation dans le village voisin.
    
    A quatorze heures précises, je me présentais à la grille d’une grande demeure. C’était une grande bâtisse en pierre et en brique, une tourelle au milieu lui donnant un air de petit château. Devant, une large allée donnait sur un grand parking recouvert de galets, sur les côtés, de la pelouse et des massifs de fleurs très bien entretenus, le tout entouré d’arbres centenaires. Manifestement, je n’étais pas chez des pauvres.
    
    C’est Michel qui m’ouvrit la grille, j’avais espéré qu’il ne serait pas là, mais tant pis. Après avoir garé ma voiture à l’ombre sur le parking, je le rejoignis sur le pas de la porte. Il me fit avancer dans l’entrée sombre et fraîche.
    
    - Elle vous attend sur la terrasse, je vais la prévenir.
    
    Il avait plus l’attitude d’un larbin que du maître de maison mais j’avais pris la résolution de ne pas m’étonner et de voir venir. Je ...
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