Deux salauds, une femme, un cocu 3/4
Datte: 06/01/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Accent, Source: Hds
... bouteille d’alcool blanc, ma dernière mirabelle! Il entre dans la chambre goulot entre les lèvres.
-Tiens Hervé, nettoie ta bouche, avale une rasade. Thérèse, toi aussi, tu dois avoir soif. Tiens. Mais si, ça chassera les relents de foutre! Et glou et glou… Tu es des nôtres…
Ils ronflent comme des tuyaux d’orgue. Entre eux, tête-bêche, couchée sur le ventre, Monique cuve et fait des cauchemars. Eux se sont endormis le dos tourné à leur proie, face tournée vers l’extérieur du lit.
Je rampe au pied du lit. Aux pieds inférieurs des hommes je noue des fils électriques souples. Leur sommeil est profond. Ils ne remarquent pas mes déplacements. Des fils sont glissés sous la tête, font le tour complet de chaque cou puis sont accrochés court aux barreaux de la tête de lit. Hervé a tenté de rejeter le sien, mais il n’a pas insisté. Les bouteilles vides gisent sur la descente de lit. Je lie pieds et poings. L’essentiel assuré, je noue les membres de ma malheureuse épouse épuisée par l’alcool et les excès sexuels auxquels elle a été soumise, je l’immobilise et l’assujettis aux barreaux du lit.
A plusieurs reprises j’ai eu peur que les plaintes de Thérèse ne les réveillent. Le visage de l’épouse adultère est méconnaissable, le rimmel y dessine de longues traînées qui souillent le drap. Entre ses cuisses, sous elle une large tache marque le drap; par les orifices une partie des charges de sperme est ressortie et s‘est étalée. Les brutes ont fait rougir le sexe et ses abords ...
... restent tuméfiés. Je vérifie que les liens sont solides et tendus de manière à empêcher les mouvements. A leur réveil, les deux bougres seront dos tournés à leur victime, ne se verront pas, sentiront la chaleur du corps malmené mais ne pourront plus le toucher.
La boisson et la fureur de la baise les ont assommés, je les ai neutralisés sans les réveiller! Pour achever ce bel ouvrage, je découpe trois bandes de toile collante que j’applique délicatement sur les trois bouches, ainsi ne sont-ils plus absolument nus. Les deux sexes pendouillent défaits sur la cuisse inférieure. Je ferme la porte de la chambre et je vais à mon tour me coucher sur le canapé du salon.
Je m’endors satisfait. Quand je me réveille il fait jour. J’entends des grognements. Le bâillon est efficace. Depuis combien de temps se posent-ils des questions?
« Qui les a surpris, qui les a immobilisés. Qui, Où Comment? Pourquoi? »
Ils ne peuvent pas discuter, émettre des hypothèses ou se rassurer. Pour accroître l’angoisse je lance un appel téléphonique avec mon téléphone portable. Comme hier soir je les laisse mariner dans leur jus et je réitère mes appels, ils peuvent supposer que le mari cherche à joindre sa femme. Comment expliqueront-ils leur absence au travail. Rien ne presse pour moi, je ne bouge pas. Ils vont avoir soif, faim, ils ont peur: je savoure leurs incertitudes.
J’avale un café et un casse-croûte et je laisse passer le temps. Leurs appels étouffés par le collant me distraient. Dehors ...