Mon Ange a un sexe...
Datte: 29/12/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
couleurs,
profélève,
bain,
douche,
cérébral,
69,
confession,
inithf,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... Que fait-il donc là-bas, m’oubliant ainsi ? Pour lui, c’est déjà samedi. Est-il dans les bras d’une de ces jolies Indonésiennes, que l’on prétend faciles ? Après un dîner frugal, je me couche, déçue, l’imaginant heureux, le corps rassasié. Moi, je cherche le sommeil. Mon lit me semble désespérément grand, désespérément vide. Je cherche avec mes bras son corps alangui, je cherche avec mes cuisses le contact de son ventre, je cherche de mes mains son sexe pour le saisir, comme je le fais souvent une fois qu’il s’est vidé en moi, petit oiseau fragile que j’aime retenir dans ma main tout au long d’une nuit comme pour l’empêcher d’aller voler ailleurs. Mais autour de moi, il n’y a que le néant, un immense néant ; mes pensées vagabondent vers ce moment intense où, à travers ma poitrine, j’ai senti vibrer les épaules de Valentin, vers ces fourmillements que j’ai vite ressentis, qui ont durci mes seins, fait darder mes tétons.« Allons, Élodie, calme-toi, tu es vraiment en manque ! Tu as besoin de contacts, dans tous les sens des termes ; la chasteté te travaille ! » Je me demande une fois de plus s’il a perçu ma demande de pardon pour ne pas avoir saisi jusque-là toutes les épreuves qu’il a endurées.
—ooOoo—
Je me réveille tard ; la journée est magnifique. Après un marché rapide, je prends la direction de l’ancienne carrière. Petite robe d’été, sandalettes, un maillot deux-pièces plutôt sage dessous, un léger en-cas pour pique-niquer, une serviette de plage et une bonne ...
... dizaine de revues féminines dans mon sac. Je gare ma Twingo au bout du chemin plus ou moins interdit à la circulation et franchis la cinquantaine de mètres qui me séparent du lac. L’eau est limpide, le soleil brille, il n’y a personne, quelle merveilleuse journée ! Le seul problème : la plage est assez caillouteuse de ce côté du lac, et je passe un bon moment à dégager les pierres les plus pointues pour pouvoir m’étendre. Mes travaux de terrassement terminés, je vais goûter l’eau ; elle est glacée ! Je suis une frileuse née. Je m’allonge, ôte mon haut de maillot, grignote un morceau, feuillette une revue et m’assoupis doucement, laissant ma peau rosir aux rayons du soleil…
Un sentiment de présence me réveille au bout d’un bon moment. J’ouvre un œil endormi, découvre deux pêcheurs d’une cinquantaine d’années, assez bedonnants, à cinq mètres de moi, visiblement ravis de se rincer l’œil sur mes formes, pour le moins peu voilées. J’hésite à réagir ; leurs commentaires machos évoquent sans détour les traitements coquins qu’ils rêveraient de me faire. Excédée, je finis par m’asseoir et par recouvrir mon buste. Ils m’abordent et me précisent, ce que je savais déjà, que cette partie du lac n’est pas ouverte à la baignade, et ils me suggèrent de les suivre jusqu’à un coin qu’ils connaissent où je pourrai faire du naturisme. Je les éconduis aussi fermement que je peux, mais ils insistent ; je reste antipathique, et après quelques hésitations, ils repartent, déçus, pour aller taquiner la ...