1. Toute la vérité sur le mystère du 123 boulevard Voltaire


    Datte: 29/12/2020, Catégories: fh, ff, fhh, ffh, hbi, extracon, uniforme, hsoumis, fdomine, soubrette, double, Partouze / Groupe fouetfesse, Humour policier, historiqu, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... comprit que le précédent locataire ait fui l’endroit.
    
    Elle sortait dans la cage d’escalier à peu près toutes les heures et parcourait les étages. Sa constatation première fut que les bruits décroissaient au fur et à mesure qu’elle montait. Ceci semblait corroborer l’hypothèse de la fosse septique. Il faudrait que le lendemain, elle visite les sous-sols. Vers minuit en redescendant, elle vit le policier sortir de chez madame de Rabutin, le vêtement enfilé à la hâte et la moustache de guingois…
    
    Le jour suivant en entrant dans l’immeuble, l’enquêteur tomba nez à nez avec Adrienne.
    
    — Que faites-vous encore là, Mademoiselle ?
    — Je vais à la cave, Monsieur.
    — Vous n’avez rien à faire ici, Mademoiselle, vous gênez MON enquête, allez, circulez, dehors.
    — Que nenni.
    — Comment cela, rébellion ? Refus d’obtempérer ? Il va vous en cuire !
    — Certes non, monsieur le policier, tout simplement, je suis ici chez moi.
    — Pardon ?
    — Oui, j’habite ici, au premier et je vais maintenant dans MA cave ! Bien le bonjour, dit-elle en s’engageant dans l’escalier du sous-sol.
    
    Le brigadier suivit des yeux la jeune femme.« Belle frimousse et une sacrée silhouette, mais quelle emmerdeuse », pensa-t-il. Il monta ensuite les étages pour se rendre chez les Chambard. Fanny, la soubrette, lui ouvrit, avec un sourire enjôleur, elle le pria d’entrer.
    
    — Installez-vous, je vais prévenir Madame.
    
    L’enquêteur s’installa sur le sofa, croisa les jambes, rectifia le pli de son pantalon puis ...
    ... laissa traîner un regard distrait sur le salon. La décoration, d’un mauvais goût notoire puait le nouveau riche inculte. Ses réflexions furent interrompues par l’entrée d’une femme superbe. Rien dans son port de tête ou dans sa silhouette gracile n’aurait laissé augurer de son âge. Au demi-siècle révolu, revêtue d’une robe d’intérieur, elle était d’un maintien et d’une élégance rare, presque un anachronisme dans cet environnement kitch ! L’homme se leva à cette apparition pour la saluer et se présenter :
    
    — Brigadier de police Jean-François Pitivier, Madame, pour vous servir.
    — Marianne Chambard, lui répondit-elle en lui présentant lascivement sa main à baiser.
    
    L’argousin s’exécuta, bien entendu, et se releva le rouge aux joues.
    
    — Vous examiniez la décoration ?
    — Euh, oui, c’est… charmant.
    — Moi, Monsieur, je qualifierais cet intérieur d’un autre mot qui certes commence aussi par « ch », mais ne contient que cinq lettres. Que voulez-vous, mon époux a engagé un décorateur professionnel et a lui-même, un goût déplorable !
    — Impossible, Madame, il ne vous aurait pas comme épouse.
    — Vous êtes un enjôleur, Monsieur, répondit Marianne avec un petit sourire en coin.
    — Je ne dis que la stricte vérité, Madame.
    — Pour être claire, en me mariant avec monsieur Chambard, je n’épousai pas un homme, mais son portefeuille.
    — Euh, fit le roussin en se raclant la gorge.
    — Suivez-moi, nous allons dans mon boudoir. De toute façon, c’est dans ma chambre que les bruits pour lesquels ...
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