1. À nos corps défendants


    Datte: 27/12/2020, Catégories: fh, complexe, pénétratio, Humour Auteur: Alphecar, Source: Revebebe

    ... cette tendre et émouvante, quoiqu’un peu tardive, déclaration, mais je me garde bien de le lui dire et lui promets, une nouvelle fois, que tout se passera ainsi qu’elle le souhaite.
    
    Nous reprenons nos caresses, mais je choisis de garder mon slip, car je me dis que finalement, elle ne préfère pas que nous allions plus loin. Encore une fois je me trompe car, nouvelle surprise, je sens bientôt ses mains glisser sur mes hanches et pousser l’élastique de ma petite culotte vers le bas. Elle la baisse jusqu’à mes genoux et me laisse me charger du reste, ce qui est plus simple pour tout le monde.
    
    Nous sommes maintenant nus l’un face à l’autre et nous n’allons donc pas, conformément au choix d’Isabelle, faire l’amour. Elle doit sentir mon sexe contre son ventre et je sens en tout cas pour ma part très bien les poils de sa chatte à un endroit où il m’est particulièrement agréable de les sentir.
    
    — Je sais que ça doit être difficile pour toi.
    — Ça l’est, en effet, réponds-je, plein de patience et d’abnégation.
    
    Je me demande si ça l’est pour elle.
    
    — Mais c’est important pour moi.
    — Je sais.
    
    Enfin… Je crois savoir. Je trouve ça déconcertant, pour le moins, mais j’essaie d’imaginer.
    
    — Je voudrais quand même… te faire plaisir.
    
    Et aussitôt elle joint le geste à la parole en saisissant timidement mon sexe entre deux de ses doigts, puis très rapidement, dans sa paume entière. Elle est plus gentille et douce que je ne le pensais, finalement. Et généreuse, aussi.
    
    — ...
    ... Non… Pas comme ça. Je préfère pas. C’est gentil, mais je préfère pas.
    
    Moi aussi, je peux être ferme, et je veux le lui montrer. De surcroît, ce n’est pas ce que j’ai envie que nous fassions.
    
    Pour la peine, je m’autorise à lui embrasser les seins, constatant à nouveau combien cet endroit de son corps est sensible. Par des petits coups de langue sur les mamelons, je lui arrache quelques sons presque inaudibles comme « Chhhhh… » puis « Non », puis, en un peu plus prolongé :
    
    — Oui… Oh oui.
    
    J’ai maintenant envie de descendre plus bas, mais je me demande si l’opération s’inscrit dans ce qu’il convient d’appeler, à ses yeux, « faire l’amour ». Dans ce cas, il vaudrait mieux que je m’abstienne. De fait, alors que ma bouche est parvenue à la hauteur de son nombril, où j’ai pu glisser ma langue, ses mains me pressent de remonter, et elle me dit à nouveau « Non ». C’est un mot qu’elle affectionne, manifestement, et je commence à m’interroger sur son sens profond, car j’aime aller au fond des choses. D’habitude, les négations me congèlent, mais là, l’effet semble inverse, sans que j’aie pu encore en analyser la raison.
    
    Peut-être, après tout, est-il temps de se laisser aller à la tendresse. D’ailleurs Isabelle se met sur le côté, me tourne le dos tout en se pressant contre moi. Je la serre doucement sur mon ventre, ma main gauche reposant sur sa poitrine. Je sens la raie de ses fesses contre mon sexe et je commence à être terriblement excité, mais je ne bouge pas. Je les sens ...
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