1. Florence


    Datte: 23/12/2020, Catégories: ff, jeunes, copains, grosseins, parking, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Oral nopéné, Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe

    ... répondu :
    
    — Ça va p’t-être suffire, pour les coïncidences, non, en riant de plus belle. Euh… je peux te dire autre chose, Flo ?
    — Ben ouais, vas-y, Flo !
    — Tu pues la pisse !
    — Ouais ben, la faute à qui, ai-je rétorqué, en éclatant de rire à nouveau.
    
    On se tenait par la main en marchant lentement, savourant la fraîcheur de la nuit, et nous sommes arrivées au bas de son immeuble. Elle a retrouvé un air grave, et elle m’a dit :
    
    — Dis-moi encore que tu as aimé, sinon je vais me détester, tout à l’heure, au réveil.
    — Je te jure que j’ai adoré. Tu sais, je ne t’ai pas menti, j’ai vraiment trouvé ça super !
    — D’accord… merci… dis, tu veux bien m’embrasser ?
    — Non, j’peux pas… je pue la pisse, tu t’rappelles, lui ai-je répondu, tandis qu’un sourire moqueur étirait mes lèvres.
    
    Elle s’est ruée sur moi et m’a enlacée à m’en faire mal, en s’écriant :
    
    — J’m’en fous !
    
    Il y avait une demande immense dans ses yeux, juste avant qu’elle soude ses lèvres aux miennes. Nos langues ont dansé ensemble un long moment, pendant que nos gémissements se répondaient, puis elle a décollé sa bouche.
    
    — J’adore ton goût !
    — Pff… tu parles… c’est ton goût à toi !
    — Connasse !
    
    Elle a eu comme un grognement, ses lèvres ont à nouveau heurté les miennes, et sa langue a réinvesti ma bouche. Moi, je me sentais bien, je n’avais plus besoin de violence, alors j’ai fait cesser son baiser, en éloignant mon visage du sien. Je pouvais lire de l’incompréhension, dans ses yeux, et un désir ...
    ... de moi que je ressentais pour elle. Je lui ai dit, dans mon sourire et mon regard, que j’avais besoin d’autre chose, maintenant. J’ai rapproché mon visage du sien très lentement, dévorant ses yeux de mon regard. Dans un effleurement, mes lèvres ont caressé les siennes, et pendant tout le temps qu’a duré ce baiser, j’ai voulu lui montrer toute la douceur dont j’étais capable, pour lui faire oublier la folle de la cave. Je pensais que la tendresse que j’exprimais… eh ben… ce serait tout ce que j’aurais à lui offrir, parce que j’en aimais une autre, et que celle-ci reprenait possession de mes pensées.
    
    Quand nos regards se sont croisés à nouveau, elle m’a dit :
    
    — Ne sois pas triste, ma p’tite Flo… j’te jure que je t’appellerai !
    
    Je n’ai rien fait, ni n’ai rien dit pour lui faire comprendre qu’elle se trompait, en croyant que c’était notre au revoir qui me rendait triste. J’ai retrouvé un semblant de sourire et elle m’a laissée partir après m’avoir caressé la joue.
    
    …
    
    Voilà. Je suis rentrée chez moi… ou plutôt chez nous en marchant. Je ne pouvais pas prendre les transports en commun : j’puais la pisse ! et, de toute façon, y en avait plus, à c’t’heure-là. Des milliards de pensées tournaient dans ma tête, mais, même à elles toutes, elles ne suffisaient pas à effacer mon amour pour Jenny. Parfois, des larmes coulaient sur mes joues, quand je me rappelais que jamais elle ne serait à moi.
    
    Et puis, je suis arrivée à la maison. Tout me rappelait sa présence…
    
    Ce qui ...
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