Florence
Datte: 23/12/2020,
Catégories:
ff,
jeunes,
copains,
grosseins,
parking,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Oral
nopéné,
Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe
... s’était passé avec Flo me renvoyait au désert de ma relation avec mon amour, l’être que je voulais aimer… ma malédiction !
J’ai laissé tomber mon sac dans l’entrée et je me suis traînée, tel un zombi, jusqu’à la salle de bain. Mes larmes se sont mêlées à la douche, que j’ai fait durer après m’être frottée la peau à me l’arracher.
Dans mon lit, le sommeil m’a fuie, bien que je me sente épuisée. Je savais qu’elle dormait à quelques mètres de moi… une distance ridicule… un gouffre insondable !
* Une envie a commencé à s’infiltrer quelque part à l’intérieur de ma tête. J’ai regardé mes ciseaux avec une sorte de convoitise répugnante.
* Alors, que voulez-vous… j’ai pleuré encore et encore. Mes larmes ne semblaient pas vouloir se tarir. J’aurais voulu mourir, comme ça, de trop de désespoir. Ça aurait été tellement plus facile comme ça… et tellement plus lâche, aussi !
La porte de ma chambre s’est ouverte et j’ai entendu :
— Flo, qu’est-ce qu’il y a ?
* ELLE était dans ma chambre. Et moi je me suis dit, dans un flash : "Voilà. Alors c’est simple ma cocotte, tu lui parles et, tu verras, elle ne te rejettera pas parce qu’elle est ton amie… essaye !" Et puis deux petites phrases, étonnamment claires, sont sorties de ma bouche :
— Fous-moi le camp… j’veux pas t’voir !
* Nouveau "flash" : "Et voilà, maintenant, t’es bonne pour le suicide !"
J’ai tourné la tête dans sa direction, pour constater qu’elle s’était arrêtée au beau milieu de la chambre. Son ...
... visage accusait le coup de ce que je venais de lui dire. Elle a fait un nouveau pas en direction de mon lit, alors j’ai rajouté :
— Dégage de ma chambre, en criant.
Quelque part, au fond de mon cerveau, la même petite voix, soudain plus grave, me disait que ce n’était pas juste, de parler comme ça à quelqu’un qui était venu me voir parce qu’il s’inquiétait pour moi.
Faisant fi de mes cris, elle a avalé l’espace qui nous séparait et s’est assise sur mon lit, tandis que des larmes commençaient à couler sur ses joues.
— T’as… pas le droit de me dire ça… qu’est-ce que j’t’ai fait ?
— Rien ! j’veux juste que tu dégages !
Le fait que je répétais mon ordre, ou peut-être que la colère la gagnait aussi, a calmé ses larmes instantanément.
— Non ! j’partirai pas avant de savoir pourquoi tu m’en veux !
Moi, je me sentais proche de la crise de nerfs, j’ai laissé celle-ci me submerger et me suis mise à la frapper. C’était un combat perdu d’avance : elle me rendait 20 cm de plus, une bonne dizaine de kilos, mais surtout, ses années de judo eurent tôt fait de m’immobiliser. De rage, les larmes ont recommencé à couler.
— Laisse-moi… seule !
À travers mes larmes, je voyais un presque sourire s’esquisser sur son visage, mais ce qui prédominait, c’était toute la peine que je pouvais lui faire.
— Alors… tu ne veux pas me dire ce que j’ai fait pour mériter ça ?
— Je t’aime… tu comprends pas ! JE T’AIME !
Les mots étaient sortis malgré moi. J’ai senti sa prise se ...