1. Ouf !


    Datte: 20/12/2020, Catégories: frousses, grosseins, hépilé, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme québec, Humour camping, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... nid de guêpes, je bandais dur à nouveau en repassant dans ma tête le fil de tous les événements incroyables du matin. Je touchai la bosse sur mon front pour être certain que je n’avais pas rêvé, je grimaçai de douleur tout en posant le pied sur quelque chose de mou et de visqueux. Dégoûté, je vis qu’il s’agissait d’un gros champignon gorgé d’eau. Je m’essuyai sur la mousse et continuai.
    
    C’est toujours extrêmement grisant d’être nu en forêt, mais là, ça l’était dix fois plus parce que je me préparais à m’approcher en douce de deux belles campeuses pour les filmer. Surtout que Marie Lemieux était considérée, depuis des années, comme l’une des dix femmes les plus séduisantes du Québec, et si prude à montrer tant soit peu son corps qu’elle avait refusé de poser en bikini pour le magazineElle Québec. Elle avait exigé un maillot une-pièce, malheureusement. Quant à l’offre de Playboy… elle l’avait déclinée tout bonnement sans jamais faire de commentaire à ce sujet. Je n’en revenais toujours pas de la chance que j’avais eue tout à l’heure de la voir entièrement nue.
    
    Je me sentais privilégié d’avoir entrevu sa vulve, d’avoir vu ses belles fesses grâce à la complicité de sa tante. Wow !
    
    On est tous plus ou moins voyeurs, nous les hommes. C’est la piètre excuse que je me trouvai pour apaiser ma conscience en avançant, sentant ma bite tanguer et sursauter à chaque pas. Comme un animal, j’étais à l’affût du moindre bruit pouvant me trahir et plus j’approchais, plus mon cœur ...
    ... cognait dans ma poitrine et plus ma queue durcissait.
    
    Je regrettai de leur avoir parlé de l’ours, cela les avait peut-être fait se réfugier dans leur roulotte. En repensant à cette bête, mes avant-bras et mes petites fesses se couvrirent de grosse chair de poule tout comme mon scrotum ; je déglutis en scrutant les environs, trop sombres à mon goût. Je priai pour que ce maudit animal soit parti explorer le Grand Nord ou baiser sa blonde dans une grotte profonde, très profonde. Tout de même, ce silence total m’inquiétait. D’habitude, on entend toujours quelque chose en forêt ; mais là, pas de corbeaux, pas d’écureuils, ni de canards, même pas un mulot furieux, rien.
    
    Était-ce moi qui avais fait fuir tout cette faune ou quelque chose de plus imposant ?
    
    Étant un créatif de nature, j’eus des sueurs froides à imaginer cet ours adulte me fonçant dessus tous crocs sortis en bavant, sans parler de ses griffes probablement plus longues que ma bite.
    
    Perdu dans mes pensées, je me cognai le petit orteil du pied gauche contre une grosse roche, plantée là, au milieu de nulle part, à moitié enfouie dans la mousse. J’étouffai un cri en m’agrippant le pied et en sautillant sur place.
    
    — Maudite roche ! fis-je tout bas. D’où tu viens ? De la planète mars ?
    
    Je me massai le doigt de pied tout rougi un moment et repartis en claudiquant et grimaçant. Ma petite aventure devenait dangereuse.
    
    Je me forçai à penser uniquement aux longues jambes de la rousse et à sa mini-serviette de bain ...
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