1. Christine Panama


    Datte: 20/12/2020, Catégories: fh, amour, cérébral, Oral fsodo, québec, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... avions pu, avec des joies, des peines, des aventures épiques, des aventures amoureuses. Aucun d’entre nous n’avait eu d’enfant.
    
    J’ai raconté mes voyages avec plusieurs anecdotes de richards, Christine riait bien, elle était active, rebondissait sur un sujet, enrichissait la conversation, remplissait les verres. Elle nous a dit travailler pour une agence d’investigation privée, elle s’occupait notamment des fraudes fiscales, des comptes off-shore…
    
    — Je suis enquêtrice depuis une dizaine d’années, j’aime bien ça.
    
    J’allais lui poser quelques questions, mais Ian est revenu avec une nouvelle bouteille et nous a vanté les mérites de ce Château, dans la sierra sud-africaine. Ian a continué en racontant avec emphase comment il avait pu contourner les affres de l’Agence du Revenu, en octroyant certains contrats à des amis italiens. Nous avons rigolé de toute cette mafia qui sévissait à l’Hôtel de Ville, puis les sujets de conversations ont déboulé les uns sur les autres à mesure que les bouteilles de vin s’ouvraient. Je n’avais pas prévu de repas, mais j’avais assez de tapas et de samoussa pour nous nourrir. Peut-être n’avions-nous pas assez mangé…
    
    Christine, le coude sur l’oreiller et la main contre sa tête, me regardait intensément, alors que j’étais couché sur le dos. Elle me caressait le torse, en ce matin naissant, et sa main a glissé vers mon sexe qui durcissait doucement. Du bout de ses doigts, en de multiples caresses fugaces sur les testicules, mes cuisses, mon ...
    ... pénis, elle a fait réagir ce dernier et a commencé à me masturber tranquillement. Elle me regardait, je l’ai attiré à moi pour l’embrasser, ses seins imposants s’écrasant contre mon bras, mon torse.
    
    Je me suis rappelé que durant la soirée avec Ian, celui-ci avait posé la question à Christine :
    
    — Tu es en couple ?
    
    Et elle avait soufflé en faisant une moue, avec un geste de la main signifiant :
    
    — On peut ne pas en parler ?
    
    C’est peut-être ce qui m’avait poussé, plus tard durant la soirée, à humer son cou, sa clavicule sous ses cheveux noirs. Il est certain toutefois que c’est ce geste de ma part – trouver quelle était cette exhalaison qui émanait de sa peau – qui l’a poussé, elle, Christine, à prendre ma main et la poser sur sa hanche, et tendre un peu les fesses contre mon bassin, sans que Ian puisse nous voir. Le sort de la nuit était réglé ; elle et moi étions complices, nous savions déjà ce qui adviendrait.
    
    Ian commençait à être vraiment saoul. Christine et moi aussi. Nous nous reluquions, sentant que quelque chose entre nous se créait. Christine s’est levée pour aller sur la terrasse, regarder Montréal de haut. Je l’ai rejointe, et je l’ai enlacée dans mes bras, j’ai remis mon nez dans ses cheveux. Elle était plus petite que moi, d’au moins une tête. Elle avait de gros seins, ça m’impressionnait, j’avais envie de les toucher devant la ville, comme ça, mais ma main est descendue vers sa taille, toute fine. Christine s’est retournée et m’a regardé :
    
    — ...
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