1. Un club un peu spécial


    Datte: 19/12/2020, Catégories: fh, fplusag, hagé, fagée, inconnu, vacances, massage, facial, Oral préservati, pénétratio, double, Auteur: Françoise Vi, Source: Revebebe

    Je suis une jeune retraitée de soixante-cinq ans, divorcée depuis dix ans. Il y a de ça quelques mois, je suis allée passer quelques semaines en Tunisie avec des amies. Nous y sommes allées hors saison, pendant la période creuse, parce que ça coûte moins cher. Ce voyage fut une vraie révélation pour moi, quelque part même une renaissance !
    
    Anne-Marie m’avait pourtant prévenue :
    
    — Tu verras, les Arabes sont vraiment très accueillants… et il y en a qui sont beaux, mais beaux ! Tu ne peux pas t’imaginer.
    
    Avant d’aller là-bas, je ne comprenais pas grand-chose à son enthousiasme. Je la soupçonnais de s’être trouvé un petit copain. Cela faisait quatre ans qu’elle fréquentait le même club et je trouvais ça un peu louche. À quoi ça sert d’aller toujours au même endroit ? Mais, l’année passée, elle avait même converti Juliette et cette dernière avait été, elle aussi, exaltée par ce voyage qui l’avait, pour ainsi dire, rajeunie. Bientôt deux cents ans à toutes les trois, nous n’étions plus de première jeunesse.
    
    — Allez, Françoise, viens avec nous, tu vas voir, ça va être bien, tu vas trouver ça super.
    
    Je rechignai un peu car, à l’époque, j’avais un petit copain, un vieux monsieur avec qui j’entretenais des relations fort chastes mais qui me draguait depuis un long moment. Nous sortions souvent ensemble, restau, ciné, théâtre, musée, balades en forêt. Mais nos rapports restaient cordiaux, nous nous faisions juste la bise. Une ou deux fois il avait cherché à m’embrasser ...
    ... mais je m’étais refusée à lui. Une fois aussi, il avait essayé de me peloter dans un taxi mais j’avais mis cela sur le compte de l’ivresse. Je ne savais pas trop si je voulais aller plus loin avec lui, alors je faisais traîner inexorablement les choses. Pourtant, j’étais très liée à lui, c’était un bon ami, nous nous voyions presque tous les jours et sa compagnie ne m’était pas désagréable.
    
    L’idée d’être séparée plusieurs semaines de celui que je considérais comme mon compagnon me perturbait un peu, mais Anne-Marie sut se montrer plus persuasive. Il faut dire aussi que ce grand couillon de Paul attendit la toute dernière minute pour me conter sa flamme. Il ne m’était alors plus possible de reculer. Cela faisait de longs mois que j’attendais qu’il se déclare, qu’il me dise simplement qu’il m’aimait, qu’il me fasse des propositions concrètes. S’il l’avait fait, effectivement, je crois que je me serais donnée entièrement à lui, comme quoi il suffit souvent d’un peu d’audace ! Mais là, juste avant mon départ, dans le brouhaha du hall de l’aéroport, il eut beau m’embrasser de façon très appuyée pendant de longues minutes… Je lui promis quand même de l’appeler tous les jours et il me laissa sur un « à très bientôt » sous-entendant des nuits torrides à mon retour.
    
    — Tu verras, quand tu seras là-bas, tu l’oublieras ton Paul, me dit Anne-Marie, une fois dans l’appareil.
    
    J’étais sceptique et encore pleine d’espoir car cette déclaration tardive m’avait beaucoup émue et j’espérais ...
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