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L Ange gardien
Datte: 16/12/2020, Catégories: Anal Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster
... nourrisse ce jour-là son vice. Ainsi continuais-je à caresser la jambe remontant un moment jusqu'à la cuisse que j’avais assez dénudée. Je portais ce jour-là sous mon manteau, une sorte de minijupe. Je comprenais que ce genre de détail pouvait exciter. J'ai toujours goûté allumer les hommes. J'imaginais déjà que peu après il se branlerait dans sa voiture à mon souvenir. L'idée amère me traversa que je n’avais pas fait l'amour depuis des jours. J'avais dédaigné les propositions de mes anciens amants. Ce retrait expliquait en partie ma déprime. Je me repliais inexorablement sur moi-même, pauvre sylphide. Le sexe m'avait bien souvent requinqué mais je mesurais à présent que je n'étais pour ces mâles qu'une traînée, une garce. Ce qu'on appelle une fille facile. Je me dégoûtais. Ce type à côté devait penser pareillement. Eu égard à mon comportement il pouvait espérer, alors de ma complaisance. Il pouvait m'att****r à peu de frais. Il était encore temps que d'un regard fusilleur je lui signifias qu'il était de trop ici et indésirable. Je savais écarter un intrus. Toutes griffes dehors, un dragueur, un vicieux alors ne demandait pas son reste mais là je ne fis rien. J'étais clouée, fixée comme résignée. Je mis du temps à percevoir qu'il me parlait. Sa voix chevrotait. Il était manifestement ému. Je compris qu'il me gratifiait de quelques compliments banals. Il louait notamment ma jolie jambe, et mon pied d’albâtre. Les termes étaient choisis, fleuris ce qui attestait d'une ...
... culture livresque. Monsieur me dis-je est vicieux mais a des lettres. Je me retournais soudain pour l'affronter et mieux le dévisager. Mon geste le prenant de court il recula d'un pas malgré lui. Je ne pus m'empêcher de sourire. Ce jeu tout innocent me rendait à mes anciens pouvoirs. Je renaissais. Je jubilais en garce. Je lui répondis avec un ton que je voulus impertinent : « Je vous conseille d'offrir cet escarpin à votre épouse. » Il me fit de gros yeux au milieu de sa mine ébahie. Ce nigaud me donnait à présent des envies de rire. Peut-être étais-je sauvée dans cette matinée qui avait débuté lugubre. Ce simple divertissement était un signe des dieux. Ceux-ci n'avaient pas voulu m'abandonner. Ils avaient dépêché ce lourdaud, cet espèce de Sancho Panca pour moi. Rien n'était grave et irrémédiable. Il me fallait relativiser mes malheurs. Je devais rebondir du fond de la piscine. La surface n'était pas loin. J’enchaînais d'un autre propos impertinent : « Mais peut-être n'avez vous cure de madame, offrez cela au moins à votre maîtresse. » Je le vis balbutier. Il essayait deme dire qu'il n'avait ni l'une ni l'autre. Je poursuivis et ne fus pas peu étonnée de dire : « Ben moi j'aimerais qu'on me l'offrit ! »Quelqu'un au fond de moi, un tordu inconscient, avait prit la parole. Il exprimait à la fois mon désir et sans doute mon désarroi. Je n’avais pas le sou et j'eus aimé en effet obtenir cette jolie paire d'escarpins. Je considérais qu'on me devait bien cela. J'adressais ...