1. Voyeur ou héros ?


    Datte: 15/12/2020, Catégories: h, ffh, fplusag, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour québec, voisins, camping, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... ?C’est plate, ça !
    — Ben oui ! fit l’animatrice en s’essuyant les yeux et visiblement très embarrassée d’être là en tenue d’Ève.
    
    Elle devait regretter d’avoir enlevé sa serviette.
    
    Les yeux pleins d’eau, riant à nouveau, je me regardai tout en réfléchissant. Mon corps était couvert de plaques rouges et d’égratignures. Je me cherchai une excuse pour avoir surgi du bois tout nu et dans cet état…
    
    — J’étais allé faire un peu de naturisme et des photos de champignons, improvisai-je, je revenais et je vous ai entendues crier. J’ai pensé à l’ours, aussitôt, fait que j’ai couru au travers les branches comme un fou. Je me suisenfargé dans un tronc, cogné à un arbre, assommé sur une grosse branche, bref j’ai mal partout.
    — Tout ça pour nous sauver ? demanda Pierrette en prenant un petit air coquin.
    — Eh oui ! répondis-je avec un air semblable et un sourire idiot en me frottant l’épaule endolorie.
    — Ah ben, c’est charmant, ça, fit-elle. Hein, Marie ? Paul était prêt à risquer sa vie pour nous.
    
    Celle-ci me regardait les yeux mi-clos. Je voyais bien qu’elle pensait plutôt que j’étais allé me faire une petite branlette dans le bois et peut-être en les espionnant. Ses yeux brun-vert semblaient me transpercer et ça me rendit pas mal nerveux, mais elle dit :
    
    — C’est très chevaleresque, merci Paul.
    
    Je déglutis en disant :
    
    — Pis vous deux, c’est l’ours qui vous a arraché vos vêtements ?
    — On se faisait bronzer tranquillement, pis la bête est arrivée, raconta ...
    ... Pierrette. Il est entré dans notre roulotte. Quelqu’un avait laissé la porte ouverte, pis laissé traîner de la bouffe. Miss télé probablement. Alors on est venues se réfugier ici.
    — OK ! OK ! C’est de ma faute ! affirma Marie en souriant. Bon ! Vous n’auriez pas un t-shirt à me prêter, Paul, en attendant ?
    — Oui, ça doit.
    — Marie, laisse-le souffler, le pauvre homme !
    — Ça va ! fis-je en sortant deux de mes t-shirts d’un tiroir sous le lit. Un long noir avec une tête de mort que Marie enfila dos à nous avant de se rasseoir en l’étirant sur ses cuisses, encore plus bandante comme ça. Pierrette laissa le sien sur la table.
    — Vot’ dame est partie au village ? Votre auto n’est pas là ? me demanda la tante en replaçant ses cheveux.
    — Non, à Sept-Îles pour trois jours, répondis-je en essayant de ne pas trop la regarder, mais… ce n’était pas évident.
    — Pour trois jours !
    
    Là, elle plissa les yeux en jetant un petit regard à sa nièce.
    
    — C’est plate, ça ! Hein, Marie ?
    — Ben oui ! Pis le t-shirt, ma tante ?
    — On va le soigner avant, fit Pierrette en s’approchant de moi, me forçant à m’étendre sur le dos et grimpant à genoux par-dessus moi. Pauvre Paul ! Y était prêt à mourir pour nous, ma grande, tu te rends compte ?
    
    Elle plaqua mes mains sur ses seins mous et chauds. J’en oubliai mes petites douleurs, ma bite pulsa contresa craque de fesses. Mais là, je vis la caméra et la poussai discrètement du coude entre le mur et le matelas au cas où elle voudrait regarder mes photos de ...
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