1. Voyeur ou héros ?


    Datte: 15/12/2020, Catégories: h, ffh, fplusag, vacances, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour québec, voisins, camping, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... ours,nonote.
    — Ben oui, fit Marie le plus sérieusement du monde en lâchant ses seins.
    — On va chez Paul, dit Pierrette en se penchant pour ramasser ses vêtements.
    
    Mais Marie cria comme une hystérique tout à coup, la prit par le bras et l’entraîna à toute vitesse vers le chemin sans qu’elle ait eu le temps de ramasser quoi que ce soit.
    
    Elles filaient chez moi et complètement nues.
    
    Eh ben !
    
    L’ours devait être sorti de la roulotte. Mes couilles se contractèrent. J’attendis quelques secondes, les plus longues de ma vie, pour voir s’il leur courait après, mais non. La roulotte bougea à nouveau.
    
    Je filai à mon tour, la queue entre les jambes, c’est le cas de le dire, vers l’endroit où j’avais laissé mon sac. Je voulais arriver avant elle à ma roulotte, en longeant la rivière c’était possible. La peur donne vraiment des ailes, mais malheureusement, celles-ci ne me protégèrent pas des branches ni des ronces qui m’égratignèrent à peu près partout tandis que je courais dans les bois à toute vitesse.
    
    En sautant par-dessus un arbre mort, mon pied droit l’accrocha et je m’affalai durement tout du long. Ça me coupa le souffle, et en me relevant étourdi, j’entendis un gros craquement quelque part derrière moi. Décharge d’adrénaline supplémentaire, je repartis en panique et heurtai de l’épaule gauche un arbre qui me fit dévier sur la droite, me forçant à enjamber un petit sapin qui m’arrivait à la taille et qui plia sous mon poids tandis que je passais. Étrangement, je ...
    ... trouvai ça agréable en fuyant de plus belle. Et là, ma tête heurta une grosse branche plus basse que je le croyais, m’assommant à moitié. Mes genoux devinrent tout mous. Je continuai,chambranlant en croyant entendre grogner. « Au diable, mes affaires ! » me dis-je terrifié. Je filai tout droit à la roulotte d’un pas rapide, les yeux à demi fermés à cause des branches que j’écartais de peur de me crever un œil et soudain… J’entendis crier les filles.
    
    Ça éveille quelque chose de protecteur chez un homme des cris pareils. Même chez un gars comme moi qui tremble devant une petite araignée.
    
    — Merde ! lâchai-je dans mon affolement.
    
    « L’ours est déjà là-bas, il a dû me dépasser par la rivière et il a quatre pattes, moi deux ! » pensai-je subtilement.
    
    Je repartis à courir, bien décidé à sauver les deux femmes nues et en danger, et plus je m’approchais, plus elles criaient. Je surgis du bois comme un halluciné : pantelant, les genoux comme de la guenille, essoufflé, le corps zébré d’égratignures et regardant partout, les yeux fous.
    
    J’étais tellement surchargé en adrénaline que je me sentais capable d’assommer Louis Cyr en personne et d’un seul coup de poing.
    
    Elles hurlèrent en sursautant, se tenant toutes les deux par les mains et la taille, les yeux ronds en me fixant.
    
    — Y est où, l’ours ? criai-je le cœur battant à toute allure, cherchant des yeux une arme.
    
    Elles se détendirent en me regardant de bas en haut et rirent, même que Pierrette regarda ma bite en ...
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