Béatrice se dévoile - Histoires de Sexe

Béatrice se dévoile

... niveau des seins et qui ne semblait même pas en profiter.

Je lui tapai sur l’épaule. Elle fit faire un demi-tour sur place à son cavalier, et me délivra un grand sourire en m’apercevant.

— Marc, c’est toi ? Tu as lâché ta vieille? Que veux-tu ?
— J’ai quelque chose à te dire ; tu danses ?
— J’arrive. Excuse-moi, Olivier, un ami…

Elle lâcha son avorton qui faillit protester, mais se retira quand je l’eus regardé un peu méchamment. Aussitôt Christine vint se coller contre moi. Je l’entraînai vers le coin opposé à la table de Béa. Histoire de vérifier si elle était toujours aussi peu farouche et si elle n’était pas occupée par les Anglais, je lui mis d’autorité la main dans la culotte… Tout allait bien !

— Dis donc, mon salaud, tu m’as royalement laissé tomber, l’autre soir ! Tu m’avais bien chauffée et tout, et puis tu me laisses en plan. J’ai rien retrouvé, moi, après. Y’a fallu que je réveille ma copine pour qu’elle me fasse un câlin. Tout ça pour une vieille !
— Mesure tes paroles : elle n’est pas vieille, et c’est une vraie bombe sexuelle ! Mais d’abord, c’est toi qui m’as laissé tomber pour aller avec ta copine. T’es porté sur les femmes ou quoi ?
— Non Monsieur ! Mais tu sais, ici il est difficile de trouver un homme. Tu as vu ce que j’avais fini par décrocher, tout à l’heure ? Alors quand je n’en ai pas, je me console avec Marlène.
— Bravo ; belle mentalité !
— Mais dis donc ! Pourquoi tu es venu me chercher ? T’étais avec ta mémé il y a deux minutes, ...

... je t’ai vu. C’est le mec qui vient d’arriver qui t’as chassé ?
— Lui ? Non : c’est seulement son mari qui vient pour le week-end…
— Son mari ? Raison de plus ! Tu t’es fait prendre la main dans la culotte de la dame ? Si elle en a une !
— Pour l’instant, c’est dans la tienne qu’est ma main, et je trouve que tu mouilles bien…
— Oui, tu m’excites ! Tu viens baiser dans ma chambre ? Y’aura Marlène, elle est bonne à tout !
— Attends, j’ai autre chose à te proposer ; voilà : le mari de ma vieille, comme tu dis, c’est un amateur de jeunes filles, et…
— Et tu fais le rabatteur, mon salaud ? Tu veux me filer à ce mec ? Il est comment, d’abord ? Moi, c’est avec toi que j’ai envie de baiser ! J’ai pas envie de me retrouver seule avec ce type pendant que tu baises de ton côté. Je ne suis pas une pute…
— Attends ! Ils aiment les jeunots tous les deux. Mais s’ils devaient aller chacun de leur côté, pourquoi seraient-ils venu draguer ici ? Et c’est pas la première fois qu’ils font ce type de week-end. Si j’ai bien compris, d’habitude il arrive avec une nana, et cette fois ça a foiré. C’est pour ça qu’il m’a demandé si je connaissais une fille, et j’ai pensé à toi… À mon avis, on devrait rester ensemble tous les quatre. On trouvera bien un moment pour nous deux quand ils seront crevés…
— Une partie carrée ? C’est ça, leur truc ? C’est des partouzeurs bourgeois, voilà, c’est tout !
— Je ne sais pas ; peut-être ? Mais si c’est le cas, on ne devrait pas s’ennuyer… On va en apprendre, ...