Béatrice se dévoile
Datte: 26/04/2018,
Catégories:
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Oral
init,
Auteur: Julius Cassiacus, Source: Revebebe
... précautions.
— Et comment sais-tu que tu peux me faire confiance ?
— D’abord, même si tu poses beaucoup de questions, tu n’as pas l’air de chercher autre chose que de faire l’amour avec moi. Tu n’as pas l’air non plus de vouloir profiter de moi sur le plan financier. Et ce que tu m’as expliqué sur les raisons de ton séjour ici, le chantier, ton hôtel, tout ça c’est vrai aussi…
— Comment sais-tu ça ?
— Je suis allée te voir sur le chantier.
— Ça alors ! Mais je ne t’ai pas vue. Et puis comment as-tu su où c’était ?
— Je me suis renseignée. Dans le coin, des chantiers comme celui-là, il n’y en a qu’un. Et puis j’ai fait ça discrètement : je suis juste passée à proximité, le temps de t’apercevoir ; ça me suffisait. Après, je t’ai vu rentrer à l’hôtel…
— Ça alors, tu m’espionnes ? Mais pourquoi ?
— C’est simple : dans la ville où j’habite, je suis connue. Très connue. Par ailleurs, j’ai une vie personnelle un peu compliquée. Comme je te l’ai dit, avec mon mari nous n’avons plus de rapports conjugaux. Mais par contre, il est hors de question de nous séparer. Socialement, j’ai besoin de lui, comme il a besoin de moi. Il faut donc que nous donnions les apparences d’un couple normal vis-à-vis des gens qui nous entourent. C’est pourquoi je prends des précautions. Dans une liaison, il y a toujours une part de danger. Sans parler de chantage… Je ne veux pas qu’un jour un de mes amants vienne semer la zizanie dans ma vie. Mais avec mon mari, il n’y a aucun problème : une fois ...
... fait le constat que nous aurions des vies sentimentales séparées, nous avons conclu un accord qui entérine le fait que chacun a sa liberté, mais que notre situation sociale ne doit pas en souffrir. À partir de là, nous avons même bâti une vraie complicité. En fait, nous avons une double vie de couple : normale, BCBG pour la société et dans la vie courante, et totalement complices dans nos frasques extraconjugales.
Malgré cette explication, je me demandais où j’avais mis les pieds. Je n’étais pas très sûr de moi, mais je décidai de rester. Je ne voyais toujours pas où tout ça nous menait, mais il me restait toujours la possibilité de les quitter si les événements tournaient au vinaigre.
Nous avons continué à flirter, mais de mon côté le cœur n’y était pas vraiment. Je me demandais comment allait se dérouler la rencontre.
Un peu après 22 heures, elle me quitta pendant quelques minutes pour passer un coup de fil depuis le bar. De retour, elle m’annonça simplement :
— Il est arrivé et va venir nous rejoindre.
Moins d’un quart d’heure plus tard, il s’asseyait sur une chaise en face de nous. J’avais encore les bras autour des épaules de Béatrice, et mon premier réflexe fut de le retirer. Devinant mon geste malgré la pénombre, il se redressa, me prit le bras d’une main ferme et le repositionna autour du cou de son épouse.
— Bonsoir, mon cher ; ton voyage s’est bien passé ? Je te présente Marc… Marc, voici Charles-Henri, mon mari.
— B… bonjour, Monsieur.
— Salut Marc ...