1. Vengeance funeste


    Datte: 02/12/2020, Catégories: fh, extracon, vengeance, pénétratio, confession, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... quand il prenait son pain le samedi matin, elle savait tout de ses allées et venues. Le dimanche, il partait tôt pêcher. Chaque dimanche. Il chargeait son matériel à l’arrière de sa voiture et quittait la ville pour aller taquiner la truite à une dizaine de kilomètres. La veille, il était allé au petit magasin du bout de la rue où il achetait des vers, des hameçons, du fil et autres matériels.
    
    Yvonne s’est décidée, enfin, à prendre contact avec lui.
    
    Elle est allée faire un footing matinal le long de la rivière, et s’est tordu la cheville à quelques pas du pêcheur.
    
    Edmond, prévenant, s’est porté à son secours. Les femmes savent ce qu’il faut faire pour émoustiller un homme. Il pensait lever de la truite, mais c’est lui qui a mordu le premier.
    
    Il était encore tout étonné et glorifié qu’une jeune femme aussi jolie ait pu, ainsi, le trouver séduisant, intéressant, beau, et qu’elle le lui ait dit aussi vite. Il aurait pu se méfier, mais son ego avait pris un tel coup depolish qu’il s’est senti pousser des ailes.
    
    La semaine suivante, il a mis le matériel de pêche dans le coffre et a quitté son domicile comme à l’accoutumée. Mais sa voiture s’est vite retrouvée dans un garage du centre-ville, et lui dans le petit appartement d’Yvonne.
    
    Yvonne n’avait plus mal à la cheville, et il s’en est félicité en entrant chez elle. Il venait boire un café, c’est tout. Elle avait acheté des croissants, mis le couvert, pressé des oranges, et s’était faite belle pour lui. Elle a ...
    ... fait mine d’être en retard pour expliquer pourquoi elle ne portait qu’un peignoir en satin à même la peau.
    
    Edmond avait évidemment caché à sa femme qu’il irait faire une escale avant de rejoindre la rivière. Sans être un parangon de beauté, il n’était toutefois pas si mal pour son âge. À quarante-six ans, il avait de beaux restes. À l’usine, il cherchait souvent le regard des femmes de son entourage. C’était une façon pour lui de se sentir vivant. Mais il n’avait jamais trompé sa femme.
    
    Il ne s’expliquait pas pourquoi cette jeune fille lui manifestait de l’intérêt, et moins encore pourquoi elle l’avait invité à venir boire un café chez elle de bon matin. Il en ressentait une espèce de fierté, qu’il ne pourrait partager avec personne, et aussi une forme de gêne.
    
    En entrant dans le petit appartement, il se savait sur la corde raide. Il avait, la veille, honoré sa femme dans la pénombre. Elle avait accueilli passivement ses assauts en écartant largement les cuisses, puis s’était tournée pour dormir une fois son homme satisfait. Françoise n’était pas très expressive au lit, mais il n’avait connu qu’elle. Ces filles dévergondées qu’il avait pu admirer dans quelques films érotiques lui faisaient bien sûr envie, mais il n’avait pour elle que du mépris, le mépris qu’on réserve aux filles de mauvaise vie.
    
    En regardant cette petite jeune femme toute menue et souriante, il n’avait pourtant pas cette distance. Elle lui semblait si proche, si fraîche, si naturelle, que ses ...
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