1. L'amour de la moto


    Datte: 01/12/2020, Catégories: fh, hplusag, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... nouvelles.
    
    C’est un genre d’orangeade glacée qui glisse et rafraîchit. Tous deux admirent le soleil qui descend et vient chasser l’ombre sous les platanes. La chaleur est maintenant un peu tombée, c’est le meilleur moment de la journée. Ils échangent leurs sentiments sur le paysage, la beauté du site. Elle a repris du merveilleux breuvage. Un léger sentiment de plaisir, de légèreté la saisit.
    
    — Il y a de l’alcool dedans ?
    — Oui, c’est du planteur, d’après la recette d’un ami. Il faut s’en méfier.
    
    La salade composée, accompagné d’une côtelette d’agneau grillée, sont les bienvenues après les efforts dans la piscine. Le tout descend bien grâce à un rosé glacé.
    
    — Il me faudrait rentrer, mais je suis tellement bien que je retarde autant que je peux, avoue-t-elle.
    — Mais rien ne presse, nous ne travaillons pas demain.
    
    Ils sont restés longtemps ainsi. Elle lui a parlé de ses études, de son désir de voyage dans des pays étrangers, toutefois sans quitter le pays. Puis, comme elle parlerait à un grand frère, elle a évoqué ses relations avec les garçons, ses relations intimes mais précisant qu’elle tenait à garder à tout prix sa liberté.
    
    La fraîcheur l’a saisie, il était tard. Il lui a offert l’hospitalité. Un peu hésitante, elle a finalement accepté, il n’est pas plus mal qu’un autre, et puis, elle est si bien.
    
    Ils se sont levés, elle s’est enveloppée du peignoir de bain. Il l’a conduite dans une chambre aux murs chaulés en blanc. Un lit ancien, des rideaux aux ...
    ... motifs régionaux à la fenêtre. Il l’a embrassé sur le front et s’est retiré. Fatiguée, un peu saoule, un peu déçue aussi de son attitude trop correcte, elle s’est couchée nue, a rapidement sombré dans le néant.
    
    C’est un rayon de soleil qui l’a tirée de son sommeil. Le décor inhabituel l’a surprise, puis elle s’est souvenue de sa soirée. Ses vêtements sont restés au bord de la piscine. S’enveloppant du peignoir de bain, elle est sortie dans le couloir, a trouvé la cuisine, vide.
    
    Par la fenêtre, l’eau de la piscine brille, semble l’appeler. Elle sort, dépose son vêtement et descend dans le bassin. Calmement, avec volupté elle fait quelques longueurs, savourant la fraîcheur de l’eau.
    
    — Bonjour, tu as bien dormi ?
    — Merveilleusement et je n’ai pu résister à l’envie de me baigner.
    — Tu as eu raison, viens manger quand que tu voudras. Si tu veux, on pourra aller promener après.
    
    Il l’a servie, lui a déjà pris son petit déjeuner. Puis elle s’est rapidement douchée et préparée.
    
    La moto a roulé toute la matinée à travers les petites routes de garrigue, vignes et oliviers. À midi ils se sont arrêtés dans un mas perdu au bout d’un petit chemin. Roland doit être connu car ils ont été accueillis avec un plaisir évident. Avec la famille autour d’une grande table massive, ils ont partagé un repas simple. Salade des champs, quelques tomates le tout assaisonné d’huile d’olive, un civet de lièvre, des fruits de saison, abricots, pêches, le tout arrosé d’un vin rouge qui accroche ...
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