1. L'amour de la moto


    Datte: 01/12/2020, Catégories: fh, hplusag, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... l’embrasse sur les joues. Il sourit, heureux de sa réaction.
    
    — Où étais-tu passé, tu as disparu d’un coup.
    — J’avais un chantier à l’étranger, maintenant je suis de retour. Tu viens, nous serons mieux chez moi. Tu permets.
    
    Sans attendre sa réponse, il enfourche l’engin, lance le moteur. Elle se met derrière, se colle à lui. En trois minutes ils sont rendus. Il fallait prendre un petit chemin qu’elle n’avait pas vu.
    
    Rien n’a changé, elle se croit revenue deux ans plus tôt. La terrasse, la piscine et surtout le calme.
    
    — Tu veux boire quelque chose.
    — Oui, mais sans alcool, je conduis.
    — Mais je te ramènerai le cas échéant, je sais où tu habites. Si tu veux te baigner.
    
    Aujourd’hui, aucune hésitation. Dans sa sacoche, elle a un maillot de bain, mais elle se met nue, tient trop à retrouver les sensations anciennes.
    
    Ils ont bu, elle s’est baignée. Roland, d’un œil intéressé l’a observée, sans cacher son admiration pour ce corps sans défaut.
    
    Sans la consulter, il a préparé le repas. Oubliant ses bonnes résolutions, elle s’est laissé légèrement enivrer par le planteur, le vin rosé frais. La balancelle les attendait, elle s’est allongée, la tête sur les cuisses de Roland, comme la dernière fois.
    
    La main de Roland a glissé sur ses cheveux, caressé sa joue, descendu sur son épaule. Elle attendait avec impatience cette approche. Pourtant, la main n’a pas poursuivi son chemin, négligeant le sein impatient.
    
    — Pourquoi ne m’as-tu rien dit, ne m’as-tu pas ...
    ... écrit, laissé sans nouvelles, j’attendais.
    — Je n’étais pas prêt, c’est une longue histoire. D’ailleurs même maintenant je ne sais pas si je peux encore aimer, m’engager. Tu étais la première femme qui venait ici depuis… D’ailleurs personne ne vient, seul un ami l’occupe en mon absence, il surveille et entretient la maison. Je ne sais pas pourquoi je t’ai amené ce jour là, mais tu as été un merveilleux remède à mon esprit tourmenté.
    — Pourquoi m’as-tu abandonné chez moi, n’es-tu pas resté jusqu’au matin.
    — J’avais peur, peur de toi, peur de moi, peur de tromper l’autre.
    
    Nathalie comprend qu’un évènement important a dû bouleverser la vie de Roland. Elle aimerait le connaître afin d’aider son ami, si c’est en son pouvoir, mais elle respecte son silence.
    
    La nuit est tombée depuis longtemps. Seul le chant nocturne de la garrigue vient troubler le silence. La main insensiblement a glissé vers le sein, l’enveloppant, comme pour le protéger d’un danger. Et puis d’une voix douce, il s’est épanché.
    
    — J’ai acheté cette maison pour celle que j’aimais depuis toujours, depuis ma plus tendre enfance. Nous nous sommes aimés, mariés, tout était merveilleux. Elle était belle, intelligente, et surtout elle me connaissait, mieux que moi-même. J’ai aménagé cet espace pour elle, elle l’appréciait beaucoup. Comme toi, elle se baignait nue. Puis nous faisions l’amour sur la terrasse.
    
    Un soir, je lui caressais le sein, j’ai vu une grimace sur son visage. J’ai pensé à un geste maladroit et ...