1. Féminisé... (1)


    Datte: 25/11/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Emil, Source: Xstory

    ... sac, elles m’arrêtent. Anoko sort du sien une nuisette résille écarlate qu’elle m’enfile. Je me tortille pour la laisser glisser le long de mon corps, encore humide de sueur. Je me sens grotesque. Une telle vêture est bien pire que la nudité, bien plus suggestive, bien plus « femelle ». Elle pouffe aussitôt imitée par ses amies qui finissent par hoqueter en un fou rire interminable. Je ne me sens aucunement humilié car j’ai maintenant abandonné tout orgueil. Elles me proposent de me ramener chez moi en voiture à la condition que je conserve cette tenue. Incapable de la moindre réflexion, j’accepte et nous voici partis. C’est Lauriane qui conduit l’imposant SUV. Elle choisit sur l’autoradio une musique envoutante et démarre.
    
    Je suis assis (e) au centre de la banquette arrière entre les deux autres, contemplé par la troisième grâce à un rétroviseur intérieur astucieusement réglé. Notre basketteuse prend l’initiative et, tout en étrillant mon corps offert, viole ma bouche d’une langue interminable. J’essaie de résister, de lui rendre son baiser, et capitule bientôt : je suis « sa chose » et n’ai d’autre rôle que de subir les plaisirs infligés. Lorsque Véronique prend le relai, la caresse se fait plus maternelle : elle me donne le sein (superbe, énorme !) en caressant mon phallus. Le gros bébé imberbe que je suis la téte avec enthousiasme. ...
    ... Lorsque la main d’Anoko s’intéresse en sus à mon entrecuisse, je ressens à nouveau ces étonnants petits orgasmes répétitifs sans vraie éjaculation. Je vois dans le rétro le regard noir de la conductrice qui frise. Elle aime me voir ainsi.
    
    Je commence à imaginer ce que c’est que de « mourir de plaisir » et reste là, à demi absent, envahi de mains et de bouches insidieuses... Arrivés à mon domicile, j’embrasse les passagères, descend du véhicule, monte à l’avant pour saluer la conductrice et recevoir de nouvelles caresses plus intrusives et brutales que les précédentes. Je patiente dans ma tenue grotesque, debout le long de la voiture, en attendant mes affaires et que l’on ôte mon accoutrement. Je rentre totalement nu dans mon immeuble angoissé de m’exposer aussi aux voisins mais aussi qu’ils m’aient entrevu (e) dans ma tenue coquine. J’ai l’impression de « tortiller du cul » quand je me déplace comme si mes viscères elles-mêmes étaient habitées d’un nouveau gouffre façonnant mon identité. Je m’effondre sur mon canapé repu et épuisé. Demain me fait peur...
    
    Quelque chose d’important a changé en moi. Comment pourrais-je désormais me passer de tels instants ? Voudront-elles à nouveau de moi alors que l’attrait de la nouveauté aura disparu ? Comment trouver de nouvelles partenaires aussi stimulantes et respectueuses de ma nouvelle nature ? 
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