Voyage aller
Datte: 19/11/2020,
Catégories:
h,
fh,
inconnu,
voyage,
revede,
occasion,
Auteur: A.Keelt, Source: Revebebe
... Plus loin dans le couloir, une jeune femme qui de dos semble charmante change l’eau des bouquets qui agrémentent de petites tables… hum… Concentrée pour ne pas laisser tomber une goutte à côté, penchée en avant, son pantalon peine à contenir ses fesses… hum. Retour express dans la chambre, je glisse deux préservatifs dans ma poche avant de redescendre du 21ème étage au rez-de-chaussée.
Je ne me vois pas vraiment finir la soirée seul, mais je ne me vois pas non plus passer une nuit de folie : demain la semaine reprend, premier rendez-vous à neuf heures trente et je ne suis pas là pour rigoler. En tout cas, professionnellement ; personnellement, c’est une autre histoire : il faut bien que le statut de divorcé – qui n’est pas sans relation avec les voyages à répétition – ait des bons côtés. C’est vraiment trop bête de ne pas avoir essayé de draguer dans l’avion. L’expérience est là pour le prouver : on ne sait jamais.
C’est certain que la plupart du temps, les dents du râteau restent bien accrochées, mais parfois la chance est là. Quelquefois la discussion roule bien, une intimité, ou un semblant d’intimité se crée, renforcé par l’éloignement, la fatigue… Souvent ça se termine par un échange de numéros de téléphone, un prénom, des correspondances différentes, des chemins qui (cela arrive aussi) se recroiseront. Et parfois – rarement, trop rarement – ça se termine sur la moquette d’une chambre d’hôtel, à mélanger les halètements, à claquer, sauvages, le bassin contre des ...
... fesses, les mains autour des hanches, jusqu’au petit matin.
Je me souviens d’une Américaine, la cinquantaine, blonde, un vrai stéréotype, du genre à promener son brushing dans lesgym clubs, les magasins chics, les restos étoilés. Elle attendait son mari au bar d’un hôtel de Francfort, ils devaient s’y retrouver pour conclure je ne sais quelle affaire immobilière avant d’aller visiter Moscou. Bêtement, il avait raté son avion à Dallas – elle m’avait confié après quelques tequilas qu’elle le soupçonnait d’avoir plutôt passé la nuit avec sa secrétaire, qu’elle ne se faisait plus vraiment d’illusions. Je lui avais en retour envoyé quelques compliments, sur le mode que certains ne voient pas les joyaux qu’ils ont devant les yeux, que les plus belles roses sont celles qui connaissent le soleil et la rosée, bref des conneries mais qui lui avaient plu.
Je m’assurais surtout que son verre ne reste pas vide trop longtemps, si bien qu’elle finit par m’agripper par le cou pour enfoncer sa langue dans ma bouche avant de me susurrer «let’s go upstairs, I want to fuck ». Elle était bien du genre à fréquenter les clubs de gym, musclée, siliconée là où il faut. Il n’avait pas fallu longtemps pour que nous nous retrouvions intégralement nus, mon sexe dans sa main, dans sa bouche, dans son sexe, debout, penchée, assise, tournée… Elle était surtout infatigable, je la revois encore à 3 heures du matin me reprendre en bouche, «wake up », me pomper avec ardeur, m’insuffler Dieu sait comment une ...