1. Les émois de Corinne - Prologue


    Datte: 25/04/2018, Catégories: f, ff, fagée, inconnu, forêt, Oral attache, merveilleu, contes, merveille, Auteur: Polyphème, Source: Revebebe

    ... bien – ils tombent un peu, mais c’est parce qu’ils sont bien gros… T’as un beau cul. Un peu large mais bien balancé… Et t’as pas un poil de cellulite… Philippe, t’es vraiment nul de m’avoir laissé filer…
    
    Tirant de son sac son téléphone cellulaire, elle le brandit à bout de bras pour en tirer quelques photos plus ou moins suggestives – et plus ou moins floues. Elle s’en montra plutôt satisfaite et décida de poursuivre sa séance de pose… Cueillant quelques fleurs blanches, elle s’en piqua les cheveux puis, s’allongeant, elle en constella sa toison et cassa quelques tiges au ras du calice pour orner ses seins et son nombril des corolles blanches. Se contorsionnant avec précaution, elle tenta de nouveaux clichés avec des résultats inégaux, souvent délicieux – et parfois franchement obscènes.
    
    Elle se sentit soudain gênée, contrariée de l’utilisation de cette technologie au cœur d’un tel sanctuaire. N’était-ce pas une manière de profanation ?
    
    Finalement, elle rangea l’appareil dans son sac, débarrassant au passage son corps de l’ornement floral et, fermant de nouveau les yeux, jambes et bras assez largement écartés, bercée par le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles, enivrée des parfums de la nature – libre pour quelques heures…
    
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    Elle sursauta. Elle était dans l’incapacité de dire si elle avait dormi, et combien de temps, car sa robe n’avait pas séché, et le soleil n’avait pas bougé. Elle regarda l’heure. Il était midi… En tout cas, son ...
    ... assoupissement l’avait laissée dans un bien-être comme elle en avait rarement ressenti. Des petits chatouillis l’avaient éveillée. Des abeilles prospectaient méthodiquement ses mamelons qu’elles caressaient de leurs pattes, les frôlant de leurs ailes, et provoquant une réaction voluptueusement épidermique…
    
    — Polissonnes, fit-elle en les chassant de la main…
    
    Mais d’autres frôlements la faisaient également réagir : empêtrés dans le fouillis noir de sa toison pubienne, deux petits papillons semblaient avoir quelques difficultés à s’en dégager… Elle les examina avec intérêt. Le premier avait des ailes ourlées d’un liseré blanc et noir, brunes sur leur dessus et, sur leur dessous, ocrées et ornées de points foncés cerclés de blanc et d’une ligne de points orange. Elle démêla délicatement ses boucles et le lépidoptère vint se poser sur son épaule. Les ailes du second étaient cuivrées et marquées de taches marron et leur revers orange clair était semé d’une ligne de petits points blancs. Elle le libéra en souriant et il s’envola.
    
    Elle écarta légèrement les jambes et laissa sa main errer dans le buisson épais ; appuyant légèrement sur ses lèvres, elle fut surprise de la moiteur qui régnait en cet endroit… Comme le papillon de son épaule était revenu se poser sur sa main et descendait au bout de ses doigts, elle s’ouvrit un peu plus pour ne pas l’écraser et le laissa continuer son exploration, à la limite de sa vulve et de ses cuisses.
    
    Elle sourit voluptueusement en sentant le ...
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