1. Abélia, ou l'impudeur


    Datte: 24/04/2018, Catégories: f, fh, ff, 2couples, jeunes, cadeau, copains, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme rasage, Oral 69, hsodo, Partouze / Groupe init, confession, nostalgie, Auteur: Silène, Source: Revebebe

    ... exhalation érotique. Avant Samuel, je n’avais eu que des relations sporadiques avec les hommes. Celle-ci ne dérogeait que superficiellement à la règle et six mois révolus, je m’obligerai à le quitter. Si je ne m’emploie pas là le passé, c’est parce que dans les premiers temps, j’avais espéré sincèrement entamer une relation avec ce garçon un peu trop doux, un peu trop distrait, peut-être trop épris trop vite de la jeune fille que j’allais bientôt laisser derrière moi.
    
    *
    
    Au tout début de cette confidence, j’ai évoqué, je le rappelle, ma pudeur maladive. S’il y a bien un trait de caractère qu’Abélia ne partageait pas avec moi, c’était bien celui-ci. Dans un autre contexte, avec une autre personne, les infractions commises à l’encontre des codes que je m’étais avec le temps imposés m’eussent éloigné d’elle. C’était sans compter un génie certain de la persuasion, du moins une propension à me convaincre, à retourner mes arguments, bref, après un long développement me rendre toute à sa cause. Aussi le premier contentieux concerna-t-il l’absence de verrou de salle de bain. Nous nous surprîmes plusieurs fois en petites tenues. Tandis que je maugréais, Abélia me regardait, raillait d’un éclat de rire ma pudeur excessive. La situation la plus gênante occasionnée par cette porte ouverte à tous les vents fut sans conteste celle où, me décidant enfin à éclaircir mes poils pubiens, je m’étais assise sur la cuvette des toilettes, en soutien-gorge, cuisses écartées et m’escrimant sur ...
    ... mon entrejambe, une paire de ciseaux à la main. Or, Abélia avait subitement ouvert la porte, me lançant un :
    
    — Puce, c’est plein de vapeur d’eau ici, il faut que tu ouvres !
    
    Je laissai tomber net la paire de ciseaux. Empourprée, je reliai immédiatement mes cuisses et fermai, le temps d’une ample respiration, deux yeux rougis tantôt par un shampoing trop insistant.
    
    — Abélia, soupirai-je. Combien de fois va-t-il falloir te le répéter ?
    
    Celle-ci, sur un ton désarçonnant de naturel, balaya mon reproche d’un sourcil levé :
    
    — Tu t’y prends très mal…
    — S’il te plaît, répondis-je en un souffle, sors et ferme la porte !
    
    Je me souviendrai toujours de ce moment. Dans un sourire Abélia s’approcha, s’agenouilla et entreprit d’un geste tendre d’ouvrir mes cuisses. Le contact de ses doigts sur ma peau échaudée me fit immédiatement frissonner. Il eut un « en effet, tu as froid », suivi de ce geste d’une grande tendresse, qui consista à recouvrir mes épaules d’un drap de bain sec. Je protestai. Elle éclata d’un rire plus désarçonnant encore, et après son « allez, sois pas si pudique ! » je me laissai donc faire. Tandis que j’écartais les cuisses, elle se mit à scruter en détail les lignes de mon corps.
    
    — Tu es une belle femme, Aurore, c’est dommage de pas en dévoiler un peu plus aux autres…
    
    Je réprimai plusieurs fois, tétanisée, un petit rire nerveux.
    
    — Chérie, vu l’état de ta foufoune, il va falloir employer les grands moyens !
    
    Elle éternua, et reprit :
    
    — ...
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