Camille, délivre-moi du mâle
Datte: 10/11/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
hplusag,
couleurs,
danser,
fsoumise,
dispute,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
69,
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... l’entrée de ma grotte et retourne sous mon ventre poursuivre ses agaceries buccales.
Dominique pénètre, lentement, puissamment, irrésistiblement, dans mon jardin le plus secret. Mes chairs lubrifiées sous sa pression s’ouvrent sans trop de douleurs, et le battement de ses bourses contre ma peau béante trahit la fin de sa progression en moi. Il s’immobilise ; je me sens incroyablement remplie. Je me dis que Camille doit voir, à quelques centimètres de ses yeux, le pieu de son mari enfoncé dans mon fion. Seules les espiègles lèvres qui me lapent par dessous donnent un semblant de vie à notre nature morte. Un contact soudain sur ma joue me fait ouvrir les yeux : là aussi, à très faible distance, un gros sexe noir et brillant s’agite sous des doigts assortis. Le Black bodybuildé nous a accompagnés ! Malgré mon état semi-comateux, j’ai un sursaut de recul. Mais à nouveau, la main de Camille se pose sur l’envahisseur, le rapproche de mes lèvres qu’elle ouvre d’un ongle fureteur, les caresse puis y introduit l’intrus ; je referme les yeux, l’enveloppant de ma langue. Les deux mâles entreprennent des mouvements de va-et-vient dans une symbiose rythmique parfaite dont, me semble-t-il, que Camille est le métronome.
Pour la première fois de ma vie, je suis emplie partout, je ne m’appartiens plus. Dans ma bouche exulte le prototype du jeune mâle sauvage, puissant et odorant, égoïste et parfois même brutal, me donnant des haut-le-cœur, avec des mains broyeuses qui me pétrissent ...
... les seins comme un boulanger sa miche. Entre mes reins s’agite un quinquagénaire averti, soucieux de son effet, cérébral et jouisseur, dont la soif de pouvoir passe aussi par la queue. Sur mon bouton d’amour, j’ai des lèvres légères, sensibles à mes humeurs, féminines et agiles, douces comme un préliminaire. Mon corps se tend, se tord, crie, s’agite et s’écoule ; la machine infernale poursuit ses martèlements. Je monte dans l’inconscient, je ne suis plus que chair.
Je suis bien incapable de savoir combien de fois j’ai pris l’ascenseur du plaisir, combien de temps a duré ma descente aux enfers. C’est un geyser gluant et tiède de semence épaisse tout au fond de ma gorge associé à une poussée plus forte que les autres qui me ramènent sur terre et me font déglutir l’intrus. Je le recrache ; il gicle encore puissamment sur mon visage et mes cheveux. En ouvrant les yeux, j’entrevois le monstrueux sexe noir et, derrière, une dizaine de visages auxquels je me suis donnée en spectacle, au premier rang desquels celui de mon mari. Camille me relève d’un geste plein de douceur. J’ai les reins et les lèvres endoloris de ces virils assauts. Me prenant par la main, elle me dirige vers les douches. En passant devant Alex, celui-ci me dit, d’une voix cassante :
— Vas vite te laver, tu en as bien besoin ; mais dépêche toi. Je t’attends au bar : on fout le camp !
Je comprends tout de suite qu’il n’a guère apprécié le spectacle que je lui ai donné ! Je ressens une étrange impression en ...