1. Camille, délivre-moi du mâle


    Datte: 10/11/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, couleurs, danser, fsoumise, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral 69, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... senti un corps de femme épouser le mien de la sorte. J’ai l’impression étrange de l’avoir déserté, de planer au-dessus de lui, d’être dans les nuages. Plus grande que moi, Camille se penche et dépose ses lèvres derrière mon oreille ; de langoureux frissons descendent le long de ma colonne vertébrale. Ses paumes vont de mes hanches à mes fesses dans un délicieux ballet, et poussent mon pubis contre le sien. Je sens sourdre en moi ce picotement diffus, prémices de l’envie. Lorsque la musique redevient un peu plus rythmée, ma partenaire me prend la main et me demande de la suivre sur un ton sans réplique ; j’obtempère comme une automate.
    
    En longeant un des corridors, j’observe de petits groupes qui lorgnent, à travers les vitres des salons, leurs occupants dans toutes sortes de positions. Dans l’un d’entre eux, il y a même un homme qui en chevauche un autre en lui battant les flancs à l’aide d’une badine. Elle trouve enfin, à proximité des douches, une salle inoccupée au milieu de laquelle trône un immense lit carré, semblable à un autel tant il est surélevé. Un spot en éclaire le centre de ses rayons rougeoyants. Elle m’y étend avec délicatesse, les pieds pendants, les genoux pliés en équerre au bord du sommier, me les écartent et embrasse mon abricot. Contact d’une infinie douceur, auquel je ne suis pas habituée ! Puis sa langue, tel un papillon léger, s’infiltre en moi et me butine de petits coups subtils. Je ferme les yeux ; je me concentre sur ce ballet lascif autour ...
    ... de ma féminité. Je me sens devenir moite. Elle intensifie sa pression en avalant presque mon clitoris qui, sous cette tendre aspiration, me paraît s’étirer dans sa bouche. Ses mains repoussent mon vêtement vers le haut et dénudent mes seins, dont ses doigts pincent et étirent les pointes. Ce traitement voluptueux qu’elle m’inflige n’est que nuances et légèreté, bien différent des triturations masculines, souvent un peu brutales. Une légère houle agite mon ventre, je gémis.
    
    Elle s’écarte, me retourne sur le ventre, les jambes toujours dans le vide, s’étend perpendiculairement en travers, me soulève le bassin, se glisse sous moi le long du matelas, le visage à nouveau enfoui dans mes chairs humides. Je sens un choc contre une fesse, j’ouvre les yeux. Camille, un mandrin érigé dans le creux de sa main, pose celui-ci contre mon petit trou. Dans un éclair de lucidité, je murmure « Doucement, doucement… » car la plupart des expériences de sodomie que j’ai eues jusque là, tant célibataire que mariée, ont été douloureuses. Camille m’a-t-elle comprise ? Elle saisit le membre de son homme comme pour en retenir l’élan et, du bout des doigts, entreprend de frotter son gland en un ballet subtil entre mes deux entrées, comme pour enduire du miel de la première le seuil de la seconde. La sensation est forte, ma source s’intensifie. Elle glisse un doigt fureteur là où je suis plus serrée, puis très vite un second. Me jugeant alors suffisamment réceptive, elle repose le sexe de son homme à ...
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