1. Camille, délivre-moi du mâle


    Datte: 10/11/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, couleurs, danser, fsoumise, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral 69, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... fichés dans le mur et sur une potence.
    
    — Là, c’est le salon SM.
    
    J’ai le cœur qui palpite quand nous retrouvons à notre table le couple de la Chalardière en grande conversation avec un rousse flamboyante d’une cinquantaine d’années accompagnée d’un jeune Black probablement champion de body building. Après une rapide présentation, ils se joignent à nous ; nous trinquons, puis Dominique m’invite galamment à danser. Un slow, mais je crois qu’il n’y a que des slows ici. Alex nous suit au bras de Camille. Mon cavalier se colle tout de suite contre moi et défait le bouton de ma veste qui s’ouvre sur mon justaucorps.
    
    Il me murmure, la langue pratiquement dans mon oreille :
    
    — Béryl, tu es plus désirable que jamais, ce soir ! Tu es mêmeattirante !
    
    Il glisse une main enveloppante sur mon sein et le malaxe sans se soucier des réactions des autres couples qui dansent. Je jette un coup d’œil à Alex : il me tourne le dos, mais je vois Camille, les paupières closes, qui l’enlace et fait courir ses mains sur son dos et ses fesses. Les couples autour de nous se caressent sans vergogne, indifférents à leur entourage ; une fille, la jupe relevée sur la taille, se fait caresser les fesses par son cavalier, une autre a la poitrine à l’air, deux brunes dansent, emboîtées l’une dans autre, en s’embrassant lascivement. Mes talons aiguilles me gênent un peu pour suivre le rythme de Dominique, qui essaie à plusieurs reprises de relever ma jupe que je dois rabaisser en le grondant. C’est ...
    ... alors que je croise le regard noir de mon mari. J’éprouve un certain mal à l’aise et glisse à mon cavalier que j’ai soif ; nous regagnons notre table. Ça chauffe de plus en plus sur la piste de danse ; certains couples la désertent en direction des salons. Au moment où Camille et Alex nous rejoignent, l’avocat m’ôte galamment ma veste de tailleur. Je sens de nombreux regards qui se portent sur moi ; le Black bodybuildé émet un sifflement éloquent. J’ai à peine le temps de tremper mes lèvres dans mon verre que Camille se lève et m’invite à danser ; je suis surprise, m’attendant à ce que ce soit mon homme qui le fasse, mais je la suis, puisque les femmes dansent entre elles dans cette boîte. Sur la piste, certaines sont quasi-nues. Ma cavalière m’enlace, avec beaucoup de douceur, et me dit à l’oreille :
    
    — Ma chérie, tu esabsolument délicieuse dans cette tenue. Laisse-moi ôter ta jupe.
    
    Et, sans même me laisser le temps de protester, elle fait sauter son agrafe, la descend à mes pieds, se relève, la jette sur la chaise la plus proche et m’enlace à nouveau. Je sens mon justaucorps, si vaporeux, remonter sur le bas de mes fesses et j’ai l’impression, grisante malgré moi, d’être la convoitise d’une vingtaine de regards. Je frissonne ; macavalière se serre contre moi, ses petits seins durcis dardent et s’enfoncent dans les miens, je suis complètement déboussolée. Depuis l’adolescence où, comme la plupart des filles, j’avais eu quelques expériences saphiques, jamais je n’avais ...
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