Camille, délivre-moi du mâle
Datte: 10/11/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
hplusag,
couleurs,
danser,
fsoumise,
dispute,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
69,
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... !
— Alors, me répond-il dans un éclat de rire joyeux, je suis pour le collectivisme, surtout quand la propriété porte sur de si beaux trésors ! Vive la Révolution !
Il a décidément un sens certain de la répartie. Nous arrivons dans son parking privé, directement relié à son hôtel particulier par ascenseur. Je remets un peu d’ordre dans ma tenue. En pénétrant chez lui, il me demande de fermer les yeux et de me laisser guider. Je le suis en lui tenant la main. Il m’abandonne un instant, allume l’éclairage et m’ouvre d’un revers de main les yeux. Je suis au milieu d’un immense salon, aux meubles blancs ultramodernes. De nombreux spots encastrés ciblent une quarantaine de tableaux, leur donnant un incroyable relief par contraste avec la semi-obscurité du reste de la pièce, indirectement éclairée. Je m’approche du premier ; il m’en indique l’auteur, haïtien inconnu pour moi. Nous nous arrêtons devant chaque tableau ; il m’en commente leur histoire, leurs caractéristiques, leurs particularités. Lorsque nous arrivons devant un Delacroix, je m’étonne, ignorant qu’il eût été naïf. Il se moque de mon inculture ;son auteur se prénomme Michel et non Eugène, me fait-il remarquer, d’un ton amusé. Il a même deux Douanier Rousseau, devant lesquels je m’arrête, hypnotisée. Le premier, aux dimensions modestes, représente une mère et ses deux jeunes enfants jouant à ses pieds avec un petit chien blanc, dans un cadre champêtre. Le regard de la femme couve sa progéniture avec une mansuétude ...
... toute maternelle.
Le second, beaucoup plus imposant en taille, est le portrait d’un jeune homme avec un chapeau de paille ; il semble tout juste sorti de l’adolescence, avec de longues boucles brunes à l’aspect romantique ; son regard semble me fixer intensément de manière enjouée. Je m’appuie sur le dossier du canapé qui nous sépare, pour mieux l’admirer. Dominique vient derrière moi et me tend de nouveau une coupe de champagne par-dessus mon épaule. J’y trempe mes lèvres tout en contemplant l’œuvre qui dégage un charme féerique. Deux mains se posent alors à la base de mon cou, et entreprennent un doux massage dont les ondes descendent le long de ma colonne. Arrivées aux fines bretelles qui soutiennent ma robe, elles les écartent délicatement, descendent vers mon buste, soulèvent le tissu, font émerger mes seins qu’elles parcourent et caressent. Il glisse à mon oreille, d’un ton lourd de désir :
— Tu as les plus beaux obus que je n’ai jamais vus !
Je souris dans le vague. Jusque là, ma poitrine avait souvent suscité des métaphores fruitières, mais jamais militaires. Ses doigts décrivent des cercles autour de mes aréoles ; une main se fait plus lourde et m’empaume entièrement, l’autre reste légère, me taquine le mamelon. Malgré moi, je dandine des fesses pour chercher son contact, que mon tourmenteur me refuse, en s’éloignant de moi. Et le jeune homme, voyeur, semble sourire de plus belle sur la toile. Une main quitte mon buste, s’infiltre dans la fente de ma robe, ...