Un raton laveur au paradis
Datte: 09/11/2020,
Catégories:
ffh,
fbi,
frousses,
vacances,
forêt,
amour,
Oral
69,
pénétratio,
fdanus,
Humour
québec,
couplea3,
nature,
Auteur: Ingyt, Source: Revebebe
... Jésus-Christ ! lâcha Marie. Des petites rénovations s’imposent.
— Hum ! Pis t’avais raison, on peut mourir vite à notre âge.
On rit à bout de souffle.
Elle roula sur le ventre, enleva le sable de sur ses fesses et dit en se les tapotant.
— Bon OK ! Vas-y, mais doucement, je l’ai étroit et on m’a pas fait ça souvent.
— Pardon ?
— T’en meurs d’envie, Paul, ça fait dix fois au moins que t’essayes. Encule-moi, mais doucement.
Elle posa sa tête sur ses bras croisés et ferma les yeux.
Je déglutis en la voyant écarter un peu les jambes avec l’écureuil qui me regardait méchamment tout près.
— Sérieuse ?
— Hum ! Hum !
Je fixai son cul bombé et encore ferme et je bandai à nouveau et probablement tout aussi rapidement qu’un plombier arabe effectuant une petite réparation dans un harem.
Mais là, ma vision périphérique enregistra quelque chose.
Le raton grimpait par les escaliers en se secouant comme un chien mouillé, il avait dû sentir la bouffe dans nos sacs, car il courut vers la table, y grimpa puis s’empara de quelque chose…
Un petit objet rectangulaire en carton jaune et vert qu’il commença à mâchouiller.
— Nooonnn…
— Comment ça, non ? Je n’offre pas mon cul à tout le monde, Paul, c’est décevant… Je te jure ça me dérange pas… Hum, allez ne sois pas timide, viens…
Mais je courais déjà comme un malade vers les escaliers.
Je réussis à échanger mon billet de loto contre une moitié sandwich au jambon que le raton laveur dévora sur place, bien ...
... assis sur la table. Il me surveillait avec son regard presque humain sous son masque de Kato. Marie, qui m’avait suivi, était sur le téléphone à présent, j’allais devoir oublier son beau derrière pour le moment. Je mis le billet en sécurité dans mon sac et filai en arrière de la cabane pisser un coup et là, je vis appuyée contre un arbre, la vieille bicyclette sur laquelle j’avais vu Pierrette pour la première fois. Juste à côté il y avait un chemin, juste deux ornières en fait, qui s’enfonçait dans la forêt sombre et qui devait rejoindre la route. Elle avait pris le vélo pour revenir de la roulotte. En secouant ma bite, je grimaçai, j’avais mal partout encore une fois. La petite descente de la cascade, sans doute.
Le ciel se couvrait, tout devenait gris et plus humide. J’espérais juste que ce ne soit que de la pluie et pas un autre ouragan.
Quand je revins à la table le raton me regardait, les yeux larmoyants, genre…
« J’ai encore faim, pitié, c’est dur, monsieur, de vivre dans le bois vous savez. On n’a pas de frigo rempli de bonnes choses nous dans nos terriers. Ni de supermarché comme vous les humains… »
Mais ce salaud m’avait fait manquer le cul de Marie et avait failli avaler mon billet gagnant alors je perdis patience.
— Fous le camp ! criai-je en donnant un coup de pied à terre me faisant mal au talon.
Il me sauta dans la face.
Quand je revins à moi, j’étais couché dans le grand lit sur lequel on avait mis un drap. Il faisait plus sombre, Pierrette ...