1. Un raton laveur au paradis


    Datte: 09/11/2020, Catégories: ffh, fbi, frousses, vacances, forêt, amour, Oral 69, pénétratio, fdanus, Humour québec, couplea3, nature, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... naturiste et découvrent un petit coin de paradis. Une belle cascade, un grand lagon et un vieux chalet.En baisant avec Pierrette, Paul apprend que celle-ci est lesbienne, que Marie est bi et, qu’en plus, elle est sûrement sa sœur. Cela le bouleverse un petit peu étant donné qu’il en est amoureux et qu’il rêve d’une bonne baise à trois. Paul ne sait pas s’il doit le lui dire ou non.
    
    Il n’y a rien de mieux qu’un écureuil qui vous mordille une oreille pour vous réveiller.
    
    — Fous le camp,niaiseux ! criai-je en lui jetant une poignée de sable. Chut pas mort, imbécile.
    
    L’écureuil se plaignit en sautant sur un tronc d’arbre desséché amené là par la rivière. Je ne savais pas que ces petits animaux-là étaient nécrophages. Bizarre. Je roulai sur le dos en me frottant l’oreille, je saignais un peu. Les filles étaient assises à la table là-haut et riaient en mangeant.
    
    Je partis les rejoindre encore tout endormi en contournant le bassin suivi par l’écureuil qui avait sans doute décidé de devenir gay.
    
    Elles me regardèrent drôlement tandis que je déballais mon lunch. Est-ce que Pierrette lui avait tout avoué ?
    
    — Quoi ? fis-je doucement.
    — Je ne suis pas ta sœur, idiot ! lâcha Marie avec un large sourire en lançant des miettes de pain à l’écureuil grimpé sur la table. Mais je viens d’apprendre que j’ai été adoptée, ça donne un choc à 51 ans !
    — On te l’a dit souvent, ma grande, mais tu ne voulais rien entendre. Tu te bouchais les oreilles, tu fredonnais, dit Pierrette. On ...
    ... s’est tanné pis on t’en a plus parlé et même plus tard, une fois que t’as été une adulte, on a décidé de ne rien dire étant donné que tes vrais parents… n’étaient plus là. Désolée, ma grande, j’espère que tu ne nous en veux pas ?
    — Mais non ! Je vais m’en remettre, ne t’inquiète pas, ma tante.
    
    Stupéfait, c’est le mot qui convient, je crois. Je regardai Pierrette qui se contenta de me faire un mince sourire avant de dire :
    
    — Je m’excuse, Paul, mais je voulais être certaine que ma vieille mémoire travaillait toujours bien, surtout pour quelque chose d’aussi important, alors j’ai fait des appels en allant me balader. Et, cela n’a pas été facile, l’orphelinat de Chicoutimi est fermé depuis vingt ans, c’est une université maintenant, mais ils ont conservé des archives au département d’histoire. Bref, un monsieur fort gentil a fait des recherches sur toi et Marie. Vous avez été à cet orphelinat en même temps, c’est vrai, mais il y avait deux Marie Tremblay, ta sœur et notre Marie, de là, la confusion. Comme tu le sais Tremblay est le nom de famille le plus répandu dans la région et des Marie, ça, ça court les rues. En plus vos parents sont décédés dans un incendie à tous les deux. Je peux t’assurer que la Marie qui est là n’est pas ta sœur. Je suis vraiment désolée, Paul.
    — Mais non, ça va, ça me soulage même. Peut-être que l’on s’est connu là-bas, Marie ?
    — C’est possible, mais je ne me souviens de rien. Je ne veux pas que cela sorte dans les journaux, Paul.
    — Parole de ...
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