Un raton laveur au paradis - Histoires de Sexe

Un raton laveur au paradis

... trop de temps à perdre. Et comment refuser ça ? Mais j’avais le goût de la faire languir un petit peu.

— Ben… Y a le garde-chasse.
— Ben non ! Si j’ai besoin d’un taureau, OK, mais là je parle d’un gars fin, drôle, séduisant avec de belles petites fesses ben douces.

Elle me fit de beaux yeux, tout sourire.

— Ah ! Sont rares ceux-là. Mais j’en connais un.
— Bon ! fit-elle radieuse. Qui ?
— Ben Wong !

Là, elle fit vraiment une drôle de face.

— Hein ? Ben Wong ! fit-elle découragée en riant finalement, une main sur la bouche. C’est qui ça pour l’amour, Ben Wong ?
— C’est un bel Asiatique, gentil, drôle et célibataire. Je l’ai vu à la télé communautaire le mois passé, c’est lui qui a gagné le championnat des mangeurs de truites de Sept-Îles. Il en a avalé 51. Il a l’air vraiment fin, un bon parti, mais il fait du ventre un peu.

Gros rire de quelques minutes puis elle s’essuya les yeux en disant :

— OK, mais toi, ça t’intéresse pas par hasard ? En fait, vu que ta blonde t’a laissé, je pensais que toi et moi on pourrait s’installer ici… C’est vite, mais bon, on verra. Tu travailles à la maison, m’a dit Pierrette, moi je suis à la retraite maintenant. Achète en bas si tu veux, fais construire un petit chalet comme ça si ça ne marche pas… Pis t’auras ton mot à dire sur la construction de la maison. Qu’est-ce que t’en penses ? À notre âge, on peut mourir demain ou dans deux minutes. Penses-tu que tu pourrais vivre avec ce cul-là ?

Elle se tourna et me ...

... montra ses fesses en souriant.

— Chut étourdi, Marie.
— Réessaye-le si t’es pas sûr.

Elle se tapait les fesses, appuyée à la rambarde jambes écartées, je bandai rapidement et m’installai derrière elle comme un automate, ne pouvant m’en empêcher, mais tout de même un peu songeur. Ma blonde me laisse, j’en trouve une autre aussi sec et pas n’importe laquelle et je gagne cent mille la même journée. Wow ! J’empoignai ma bite en mordillant la nuque de Marie à travers ses longs cheveux soyeux et poussai.

— Outch ! Non, Paul, ça, c’est encore mon c…

Et on hurla.

La vieille rambarde avait cédé, on tomba dans les eaux sombres de la rivière qui, heureusement pour nous, était assez profonde à cet endroit pour amortir notre chute. Mais une fois sous l’eau, le courant nous tira et on se mit à dévaler la cascade comme dans une glissade d’eau, mais cul par-dessus tête en hurlant toujours.

Nous fûmes précipités à grande vitesse dans le bassin et je ne m’en tirais pas si mal jusqu’à ce que Marie m’envoie un coup de coude dans un œil et que moi je lui écrase un sein avec mon genou sous l’eau.

Au-dessus de nous, le raton fuyait en nageant.

Une fois à genoux sur la plage en crachant de l’eau et toussant on entendit Pierrette crier depuis la cabane.

— C’est juste un raton laveur, les jeunes. Je peux-tu dormir, là…
— Outch, mon sein !
— Ayoye mon œil !

On roula sur le dos, heureux d’être vivants. Il nous fallut un moment pour nous remettre en fixant le ciel bleu.

— ...