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Les saisons d'une vie (1)
Datte: 06/11/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... être aussi moite. Je réalise que ce n’est pas l’orage qui a occasionné cette auréole qui en tapisse le fond. Je songe d’un coup que… pour une raison inconnue, l’autre avait raison ! Je ne peux décemment pas remonter mon slip sur mes fesses. Mais je n’en ai pas de rechange. Alors sans songer à mal, je fais glisser ce torchon sur mes chevilles et le retire tout simplement. Après m’être lavé les mains, je rejoins Michel qui est au téléphone. Je m’assois sur le coin du bureau. Lorsqu’il raccroche, il pose une de ses pattes sur mon genou découvert. Elle est chaude, douce, lisse. — C’est chaud. — Quoi ? — Ta main sur mon genou… elle est bouillante. — Ah ! J’avais cru comprendre autre chose. — Arrête de me tripoter. Tu es au travail, je te le rappelle. Et si une de tes employées venait à entrer ? Elles sont polies et s’annoncent toujours avant de franchir la porte. Puis ta visite est déjà annoncée partout dans les services à mon avis. — Raison de plus pour que je ne m’éternise pas trop… les filles pourraient jaser. Leur patron qui s’envoie en l’air dans son bureau, ça ne ferait pas très bon genre. — Ouais… tant que c’est avec sa petite femme… — Taratata ! Pas de ça maintenant. — Tu as peur que je te caresse ? — Non ! Et puis, je n’ai pas… plus de culotte. L’orage… — J’aime les orages alors ! Je peux tout de même visiter les lieux ? — Juste un passage d’accord ? Tu promets que tu n’iras pas plus loin… — Comme tu veux ! Tes désirs sont ...
... des ordres. Michel joint le mouvement de sa main à sa parole. Il frôle délicatement les grandes lèvres qui bâillent sous l’effleurement. Ses quinquets sont brillants et je sens bien que seul ce que je lui ai demandé lui interdit d’aller plus avant. Il soupire en retirant sa paluche. — Quel dommage… c’était terriblement tentant, d’autant plus que les lieux sont trempés… mon Dieu un calvaire que d’attendre d’être à la maison. Enfin… une parole est une parole. — Oui… Michel ! Je t’aime et tu le sais. Je suis repartie. Le rictus de Josiane me permet de lui renvoyer un salut de la main. Je rentre à la maison, mais je me sens mieux. Mon mari a raison, j’étais très… humide et la pluie n’avait guère à voir dans cet état. L’étrange rencontre de l’abri du tram me traverse l’esprit. Ce type, ce Lilian… c’est lui qui m’a mise dans cet état ? Pourquoi ? J’aime Michel de tout mon cœur et le gaillard là n’y peut rien changer. Mais ses mots se martèlent encore dans mon crâne. « Je ne vous demande pas de m’aimer, mais de faire l’amour avec moi. Je vois bien que vous êtes faites pour le sexe. » Quel con ! Me parler de la sorte, alors que je ne sais rien de lui. Oui ? Mais mon cerveau lui a enregistré toutes les nuances dans le verbiage de ce loustic. Et rebelote, je me sens fondre et couler. Merde alors ! Ce n’est pas vraiment mon style de me laisser impressionner par un mec rencontré par hasard. Qu’il reste ancré, chevillé dans mon esprit m’interpelle et m’indispose. La peur ...