1. La cour des grands


    Datte: 23/04/2018, Catégories: fhh, couplus, hotel, cinéma, amour, Oral double, Partouze / Groupe fsodo, Auteur: Hugo Frais, Source: Revebebe

    ... n’est pas vrai du coup ? Aucun étudiant n’a remercié mon mari d’un large sourire après m’avoir tronchée à mon insu dans mon propre lit ? Ça me rend folle ! Ça me rend folle mais je l’aime, putain je l’aime à en crever… oh ça vient, je vais j… je jouis ! Il accélère, accélère, il me demande si je suis la traînée qui se fait sauter par des inconnus, ça me plaît d’entendre ça et ça lui plaît de le dire, d’ailleurs il s’immobilise, ralentit, il va jouir, il va m’envoyer sa bonne sauce… voilà, de longs jets brûlants dans mon corps gourmand. C’est bon.
    
    C’est bon et c’était lui aussi la dernière fois. Je le sais à présent, je l’ai toujours su. Mais il s’est bien joué de moi, il a bien joué avec moi. J’aime ça aussi. J’aime tous nos jeux. Cinq ans et demi de vie commune, deux gamins et pas une ride dans notre vie sexuelle, au contraire. Ou alors « une seule, et je suis assise dessus » comme disait Bardot. Contrairement à tous les mecs de mes copines ou presque, il n’a pas cessé un instant de me désirer pendant mes deux grossesses. Nous avons baisé jusqu’au jour de l’accouchement. Je l’aime tellement pour ça, il dit que c’est naturel, qu’il ne s’est pas forcé, que j’étais désirable. Et je le crois. Les autres sont des cons. « Je ne voudrais pas faire mal au bébé », mon cul ! Salauds ! « C’est pas pratique de trouver une position confortable », c’est ça… ! Faux-culs en plus…
    
    Lui, c’est autre chose. Rien à voir. Toujours prêt à me sauter. Le réveiller en pleine nuit pour me faire ...
    ... tringler alors qu’il dort profondément mais que j’ai une insomnie coquine ? Ça figure au rang de ses fantasmes ! Enfin, ça figurait… Risquer d’arriver en retard au bureau pour une partie de jambes en l’air ? Aucun problème… Mais attentif à mon désir aussi. Au début, il pouvait être parfois râleur lorsque j’esquivais ses approches insatiables. Mais pas beaucoup, il faut dire que les occasions sont rares. Et même ça, ça s’est arrangé. Lorsqu’on explore de nouveaux domaines aussi, même si je le laisse souvent prendre la main, il s’assure toujours que je le suis, qu’on avance ensemble vers ces nouveaux jeux.
    
    Et l’on avance. On avance même très vite. Le fantasme du triolisme est dans tous nos ébats depuis ce soir-là. Pas un coït sans parler d’une autre queue à sucer pendant qu’il me prend, d’une deuxième chatte à goûter chacun notre tour, double pénétration, ou encore deux bouches qui se livrent une bataille sensuelle pour aspirer sa tige… Le marquis de Sade n’est décidemment pas loin. Je le sens prêt à accueillir un autre homme entre nous. Bien plus que je ne le suis à me confronter à une autre femme. Trop peur de la comparaison. Qu’elle soit plus jeune, plus mince, que ses seins soient plus fermes que ceux de la mère de famille que je suis devenue. Peur aussi de le voir donner du plaisir à une autre. Je ne veux pas qu’il la lèche, ce n’est que pour moi ! Lui aussi esquisse des limites : il ne veut pas prêter tous mes orifices. Il en garde un des trois pour lui tout seul ; « ...
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