1. Annie, nympho et je ne me soigne pas. (4)


    Datte: 05/11/2020, Catégories: Hétéro Auteur: tomy83, Source: Xstory

    ... le post-it.
    
    — Merci pour votre massage de ce matin. Prenez votre semaine, je me suis arrangé avec Véro. À lundi.
    
    — T’as sucé ton patron ?
    
    — Oui, mais c’était avant qu’il me file ce contrat.
    
    — T’es vraiment qu’une grosse salope.
    
    — Justement, veux-tu que je devienne TA grosse salope. Que l’on se mette en couple... lui dis-je en mettant un doigt sur ses lèvres. J’ai compris que je te plaisais, et toi... Tu me plais bien. J’ai envie de te faire découvrir le sexe pur et dur. J’ai envie de te faire découvrir mon côté obscur, de m’offrir à toi, d’être ta chose, ta salope, ta pute. Si tu acceptes, je serais la plus heureuse des femmes.
    
    Je le laisse emmagasiner tout ça. Je bois ma bière presque cul sec. Il me regarde.
    
    — Je serais le plus fier des hommes d’être ton amoureux pervers.
    
    On s’embrasse.
    
    — Bon, je t’abandonne un petit quart d’heure, le temps que je remonte avec Francis (un gentil locataire d’une autre tour) le cadeau qu’il m’a fait. Ne bouge pas.
    
    Il remet son short et sort. Je reste interrogative. Je vais lui préparer son plat favori, des lasagnes, selon les cartons de surgelés aperçus dans sa kitchenette. Mais pas des lasagnes de bas étage, mes origines italiennes me l’interdisent. Je passe mon tablier de cuisine. Je sors une viande hachée et préparée du congélo et également les lasagnes sèches. Je fais une béchamel maison. Je monte mes lasagnes et hop, au four, 180° pour 30 minutes. J’aspergerai d’emmental à mi-cuisson.
    
    Il arrive, mais il ...
    ... n’est pas seul, il est avec ce Francis. Merde, je me mets face à eux. Francis me fait un petit sourire. Je me penche pour lui faire la bise, il a une vue imprenable sur mon opulente poitrine. Il en rigole, mais ne fait aucune remarque. Avec Olivier, ils rentrent un salon de jardin avec ses six chaises, deux bains de soleil et un immense carton qui doit peser son poids. Ils galèrent pour le déposer sur la terrasse. Je leur prépare un petit pastis qui traîne au fond de mon placard. Je me retourne pour voir où en est la cuisson.
    
    — Mazette, dit Fancis, le verso vaut le recto.
    
    Je me retourne, il est reparti sur la terrasse aider au montage de la table et des bains de soleil. Tout est bleu, superbe.
    
    — Voilà, petit. Demain, je viens t’aider pour la pose du store. Oh, qu’elle est mignonne, elle nous a préparé le jaune la brave petite, c’est gentil.
    
    Je suis rouge de gène, je n’ose plus me retourner pour prendre les glaçons. Olivier, qui l’a bien vu, ne bouge pas d’un pouce. Il veut jouer, OK. Jouons. Je vais dans mon frigo et prends le bac à glaçons. Par des gestes lents et calculés, je tords le bac en plastique et fais sauter les petits cubes de glace dans un bol. J’en prends un et me titille le téton droit avec. Je les apporte à table.
    
    — Il fait chaud, non ? Ou c’est moi ? dis-je en m’assoyant.
    
    — Olivier nous sert. Le vieux Francis avale son premier verre cul sec. Il en réclame un autre. Olive fait le service. Il est plus détendu, il nous dit :
    
    — Hé bien si je ...
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