-
Brèves retrouvailles
Datte: 04/11/2020, Catégories: fh, couple, amour, jalousie, fsodo, jeu, Auteur: François G., Source: Revebebe
... doucement. Une main s’est posée sur ma cuisse, elle a glissé entre et elle est remontée. — Il ne t’a pas forcée alors ? — Non j’avoue que… je voulais. Tu m’en veux ? — Mais enfin, je ne peux pas t’en vouloir. Tu ne me connaissais pas. Si je… je t’en veux c’est pour… après. — Je n’ai rien fait de mal, je te le promets. Sa sincérité avait ses limites. Je venais de m’en rendre compte. Malgré une certaine excitation provoquée par son récit, j’allais me mettre en colère et tout lui « balancer » quand la petite voix se réveilla :« laisse-la parler, c’est déjà un bon début ». Je me repris et l’encourageai à continuer. — Tu as fait l’amour avec Alain ? — Tu sais bien que tu as été le premier. Non il m’a juste caressée avec ses doigts. — Pénétrée ? — Avec ses doigts, oui. — Et… tu as joui ? — Oui, debout. — Et pourquoi il n’a pas… couché avec toi ? — Ma mère m’a appelée dehors. Elle venait de rentrer du village plus tôt que prévu. — Eh bien, merci belle maman. Pour une fois qu’elle était en avance. Ce trait d’humour détendit l’atmosphère. Je me rendis compte que la conversation tournait à l’interrogatoire. Je ne résistai pas à poser une dernière question. — Et si ta mère n’était pas arrivée, tu aurais couché avec lui ? — Oui. Elle avait répondu franchemen,t ça me suffisait. Je remerciai intérieurement ma belle-mère de n’avoir pas été dupe et d’avoir « préservé » sa fille. Mais je comprenais mieux maintenant la facilité avec laquelle elle avait cédé à ...
... Alain dans la bergerie. Ce n’était qu’une histoire à terminer sous les yeux du pervers Jean-Pierre. Carole me sortit de mes pensées : — Tu m’en veux ? — Pour la troisième fois, non. Si je t’en veux c’est pour ton « flirt » avec Jean-Pierre, tu le sais bien. — Je sais… Je… Elle allait sans doute essayer de se justifier ou d’inventer quelque chose. Je l’interrompis. — Je t’ai dit qu’on n’en parlait pas. Ou qu’on en parlerait quand on serait très vieux pour animer les longues soirées d’hiver. Promets-moi simplement de ne pas chercher à revoir Jean-Pierre. — Je te le promets. Et ne t’inquiète pas, il ne va pas jamais là-haut l’hiver. En plus, Yvette et Michel vont habiter là-bas. Ce sera bien. Je serai pas toute seule. Cette dernière phrase ne déchaîna pas mon enthousiasme. Je m’étais bêtement mis Yvette à dos et je craignais beaucoup la réaction de cette jeune femme blessée. Enfin, je me consolais en pensant que le tentateur ne serait pas dans son repère et ça me rassurait un peu. Ce début d’explication fut très bénéfique, au point de rendre nos nuits de la semaine précédant le départ très… chaudes. Carole était libérée par ce premier aveu. Et moi, troublé par le récit qu’elle m’en avait fait. Au point de lui demander de rester nue debout une jambe de part et d’autre de mon genou un soir. Elle le prit bien. — Oh toi, tu as une idée derrière la tête… — Ah bon ? Tu crois ? — J’en suis sûre, mais attends… — Quoi ? — Il y a trop de lumière dans cette… ...