1. Le cube


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fh, inconnu, amour, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... tentait de lui agripper les poignets, elle se retourna et lui laboura la poitrine de ses ongles pointus. Elle était complètement hystérique. La terreur ravageait son visage. Il parvenait à la tenir à distance, mais ça ne pouvait pas durer comme ça. Il fallait qu’il trouve une… Putain la salope… elle lui mordait le bras de bon cœur. Avec la douleur, il oublia qu’il avait affaire à une femme. Un vieux réflexe du temps lointain de sa jeunesse où il pratiquait le judo. Il la faucha dans les règles de l’art. La dame s’affala. Il accompagna le mouvement et se coucha sur elle.
    
    La chute, le contact étroit du corps de l’homme, elle cessa soudain de s’agiter. Seulement secouée par de violents sanglots. Balayant du bout des doigts son visage, lissant ses cheveux, il lui prodiguait, à voix basse, au creux de l’oreille, des mots qu’il voulait apaisants.
    
    — Détends-toi. Laisse-toi aller. Pleure autant que tu veux. La colère, la rage ne nous servent à rien…
    
    Peu à peu, la jeune femme se détendit. Ses litanies semblaient faire leur effet. Les pleurs « hoquetants » se transformèrent en larmes. La respiration retrouva un rythme plus régulier. Les mouvements spasmodiques contre son torse cessèrent. Ce calme soudain fit prendre conscience à Sam des petits seins aux durs tétins pressés contre sa poitrine, du mont de Vénus écrasant ses génitoires. Conséquence quasi immédiate : sa bite durcit et doubla de volume. Deux bras qui l’enlaçaient. Sa bandaison ne gênait pas la donzelle. Les ...
    ... attouchements de Sam se firent plus sensuels. Abandonnant le visage, il descendit jusqu’aux épaules. Le dos de la jeune femme était parcouru de frissons provoqués par les mains qui le caressaient.
    
    Suite logique, aboutissement : leurs bouches se joignirent pour un tendre baiser. Alors qu’ils prenaient langues, elle le repoussa brutalement.
    
    — Non ! Ce n’est pas bien ! Je suis mariée !
    
    Paroles prononcées sans colère, plutôt avec regret. Mais ça ne se faisait pas. Sam avait toujours eu beaucoup trop de respect pour les femmes pour forcer le destin. Bien que persuadé que s’il avait bravé l’interdiction, il n’aurait guère connu de résistance, il se renversa sur le dos et s’en tira par une pirouette.
    
    — À propos, nous n’avons pas été présentés. Moi c’est Sam.
    
    La jeune femme sourit.
    
    — Enchanté Sam. Vous êtes une bonne personne. Moi c’est Marlène.
    
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    Chapter 3
    
    Marlène ! Elle avait la soixantaine comme lui. Donc née dans les années d’après-guerre. Bizarre ce prénom qui faisait penser aux années noires de l’occupation. M’enfin. Après cet épisode agité, sans se concerter, ils s’étaient assis côté à côte, en tailleur, le dos appuyé contre le matelas. Chacun récupérait à sa manière. Après plusieurs minutes de ce silence récupérateur, ils échangèrent un regard.
    
    — Je…
    — Tu…
    
    Dans un même souffle. Regard. Éclat de rire salvateur.
    
    — Je…
    — Je…
    
    À cette nouvelle prise de parole simultanée, ils furent pris d’un fou-rire inextinguible. Du rire aux larmes, la ...
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