1. Le cube


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fh, inconnu, amour, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... frontière est vite franchie. Sans comprendre comment, ils se retrouvèrent, en pleurs, dans les bras l’un de l’autre, jambes entremêlées. Quand ils reprirent leur quant-à-soi, leurs lèvres étaient si proches qu’elles ne purent faire autrement que… Marlène, cette fois, n’interrompit pas le baiser. Baiser sans heurt, tout en douceur. Leurs langues dansaient un lent ballet, s’entremêlant en figures compliquées. La main droite de Sam jouait avec les cheveux de sa complice pendant que la gauche s’était chastement posée sur la hanche. Marlène agissait de manière quasiment symétrique.
    
    Dans l’ivresse de l’instant, ils oublièrent leur état. Le besoin de reprendre leur respiration les y renvoya. Nul commentaire sur ce qui venait de se passer. Marlène reprit la parole :
    
    — Que voulais-tu me dire ?
    — Toi d’abord ! Honneur aux dames !
    — Je voulais m’excuser : j’ai été ridicule tout à l’heure. J’ai stupidement perdu mon sang-froid. C’est pas la meilleure manière de se tirer d’un mauvais pas.
    — Tu as eu une réaction normale. Si je n’avais pas eu mon rôle de mâle protecteur à jouer, j’aurais sans doute fait la même chose.
    — Idiot !
    
    Exclamation jetée sur un ton affectueux, ponctuée d’une tendre caresse sur la joue de Sam. La main prolongea sa route jusqu’à sa nuque. Avant que leurs lèvres ne se joignent à nouveau, Marlène murmura :
    
    — Si ce n’est pas un rêve, c’est un truc invraisemblable, hors de notre réelle réalité. Alors ça ne compte pas.
    — En tout cas ce n’est pas un ...
    ... cauchemar. Ou alors le plus beau des cauchemars, répliqua Sam en empaumant un sein consentant.
    
    Dans sa « Ford » intérieure, il rajouta« Rêve ou réalité, je crois que Chacha s’apprête à porter des cornes. »
    
    Ils s’embrassaient à s’en faire mal. Leurs dents s’entrechoquaient. Pris dans une tourmente sensuelle qu’ils ne contrôlaient plus, ils n’avaient pas assez de mains pour parcourir leurs corps. Sam malaxait les seins de sa partenaire, en pinçait les tétons roidis sans réelle tendresse. En retour, elle lui griffait férocement le dos. Pensée fugitive : deux animaux en rut.
    
    Était-ce Sam qui l’avait attirée sur lui ou elle qui s’était hissée sur ses cuisses, il ne savait pas. Mais résultat, sa bite décalottée habitait la vulve dégoulinante de Marlène. Il l’avait cramponnée par les hanches qui montaient/descendaient au rythme effréné de son pistonnage. La cyprine ruisselait entre ses poils. La cyprine ou autre chose ! Tellement abondant. Il était trempé. Toutes leurs tensions, leurs peurs se libéraient dans une joute très peu chevaleresque. Il voulait la posséder, la marquer, effacer dans une jouissance bien réelle cette situation cauchemardesque.
    
    Manifestement, elle le voulait aussi. Plaçant ses mains contre la poitrine de l’homme, elle le repoussa et le plaqua au sol. Sam ne put retenir un gémissement de douleur : elle avait planté ses ongles acérés dans sa poitrine. Elle allait la lui arracher. Elle le montait comme elle aurait monté un cheval emballé. Sa croupe se ...
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