1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... vêtements de ville ? J’ai atrocement chaud, et j’apprécierais de me mettre à l’aise.
    
    Alors, autant empressés l’un que l’autre, ils se sont approchés et ont entrepris de m’ôter ce qui les empêchait encore de m’admirer telle que j’étais en moi-même.
    
    Bien entendu, comme tous les hommes qui entreprennent de déshabiller la femme qu’ils veulent coucher dans leur lit, ils ont fait preuve d’une maladresse extraordinaire : d’abord, ils ont voulu me faire passer les bras dans les trous des cordes, mais évidemment la robe n’était pas conçue pour être enlevée ainsi ; ils ont donc bien dû se résoudre à la défaire, comme je le leur stipulais, en partant de l’endroit où se trouvait le nœud principal, celui qu’il fallait d’abord dénouer pour que les autres puissent également être délacés.
    
    Tu imagines bien que je ne les ai pas aidés (d’autant plus qu’ils ne pouvaient toucher ni aux cordes ni à moi tant qu’ils n’avaient déterminé l’endroit exact d’où la robe allait se détricoter). Ils ont tout regardé, et je pense qu’à la longue l’image subliminale de mon corps a dû rester imprimée de façon indélébile sur la rétine de leurs yeux qui me scrutaient. Je le dis sans honte : j’avais beaucoup de plaisir à me sentir ainsi sous le feu croisé de leurs regards, c’est comme une préfiguration de ce qui m’attendait.
    
    Enfin, après avoir tout éliminé, le Sherlock Holmes de la nuit a déclaré :
    
    — Il ne reste plus qu’une solution possible ; permettez, Madame ?
    
    Et sur mon acquiescement, en ...
    ... partant du dessus du dos, quelque part entre mes omoplates, et tout en appliquant légèrement son ongle sur ma peau, son doigt fit le trajet du fil à plomb, plongeant au sein de mes deux lobes fessiers ; et poursuivant encore un peu en avant jusqu’au but ultime de son voyage, il atteignit sans embûche le point névralgique de la corde, à quelques encablures à peine du point névralgique de celle qui la portait. Ce fut ensuite trop facile peut-être : les autres nœuds ont capitulé trop vite à mon goût et, probablement aussi, au goût de ces deux braves gens.
    
    J’étais, pour la première fois enfin, entièrement nue. Mon côté exhibitionniste s’en est alors donné à cœur joie. Bombant le torse autant que possible pour mieux faire ressortir ma poitrine qui n’en avait pourtant pas besoin, et écartant légèrement les jambes, je leur ai parlé pendant quelques minutes et lorsque, pour un prétexte fallacieux, je me suis penchée pour ramasser ce qui venait de tomber par terre, c’est de toute évidence avec beaucoup d’intérêt qu’ils n’ont rien ignoré de tout ce que je leur montrais.
    
    Mais mon plus grand plaisir, c’était de capter et de fixer leurs regards avec le mien, de les empêcher ainsi de me parcourir le corps et de les voir craquer, puis revenir dans mes yeux, et craquer encore.
    
    * * *
    
    Enfin, après les avoir remerciés de m’avoir si bien reçue, j’ai levé mon verre, ai prononcé les mots historiques :
    
    — Messieurs, vous aurez l’ivresse, et j’espère que le flacon vous conviendra.
    
    (ce à ...
«12...789...42»