1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... mon corps allongé ; en outre, le fait de se masturber dans un creux de mon genou, les mains posées sur le dessus, outre le caractère inédit de la chose et tout le fantasme qui devait en découler, tout cela leur donnait assurément une sensation assez proche de ce qu’ils auraient ressenti s’ils avaient pu à ce moment venir se plonger au creux de mon vagin.
    
    Ceci dit, le fait que je puisse à ma volonté serrer et desserrer l’étreinte de mon genou et ainsi moduler la force du frottement devait également leur procurer ce petit je ne sais quoi qui faisait la différence.
    
    Bien évidemment, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre qu’en agissant ainsi, je redevenais progressivement, sans qu’ils s’en rendent tout à fait compte d’ailleurs, celle qui dirigeait les débats, du simple fait de la faculté qui m’était à nouveau donnée de jouer avec leur plaisir : je pouvais, au choix, les frustrer en ne les serrant pas au moment où ils montraient des signes d’impatience, ou au contraire leur offrir le bonheur de s’exciter quasi bestialement avec une partie de mon corps dont la vertu érotique leur avait été cachée jusque-là ; je pouvais aussi les empêcher quasiment de bouger en les emprisonnant fermement et en les obligeant à littéralement me défoncer la jambe pour avoir quelque chance d’en éprouver un minimum de sensations ; ou finalement, les autoriser, par faveur spéciale, à m’indiquer la pression qu’ils pensaient être la plus indiquée pour se rapprocher un peu plus près du ...
    ... point d’excitation idéale.
    
    Enfin, pour moi, il y avait ce plaisir de me sentir bousculée par deux hommes en pleine excitation, sans que ces mouvements brusques, sauvages, violents et, pourquoi ne pas le dire, destructeurs, ne me donnent l’impression que les hommes qui les exécutaient aient pour objet de me défoncer sauvagement juste là où une certaine délicatesse était de rigueur. Le tout, bien entendu, sans parler du fait qu’une fois encore je me livrais entièrement à leur regard, ce qui n’était pas pour me déplaire. À mon avis, Alice, tu devrais essayer, je pense que tu apprécierais beaucoup.
    
    Tout ceci me remit rapidement dans la course, ce dont les hommes se sont assez vite aperçus à la fâcheuse tendance avec laquelle mes deux mains se dirigeaient de plus en plus fréquemment vers mon clitoris, avec quelques détours occasionnels quelques millimètres plus loin.
    
    Tout s’annonçait pour le mieux. Il était maintenant temps pour moi de passer à la deuxième phase de ma vengeance et cette partie-là, c’était celle dont j’attendais le plus. Et levant les jambes dans un mouvement que je voulais le plus ample possible pour mieux dévoiler encore l’objet de leur convoitise, je les ai mis debout d’une simple invitation de la main, me suis humblement mise à leurs pieds pour obtenir leur assentiment, leur ai demandé de rapprocher leurs sexes tendus ; puis, passant de l’un à l’autre, je me suis permis d’entamer une conversation suivie avec ces parties génitales offertes à mes yeux et ...
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