1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... le lit, j’ai commencé à me caresser les seins, histoire de faire remonter ces deux attributs virils qui avaient lamentablement sombré quelques minutes auparavant.
    
    Évidemment, ils ont voulu se jeter sur moi comme la misère sur le monde ; mais, bien que je n’aie pas eu à ce moment l’intention de les repousser en aucune manière, il y avait des contraintes d’ordre matériel auxquelles, quoi qu’on fasse, il était impossible d’échapper.
    
    En effet, le lit de David, étant destiné normalement à recevoir un étudiant qu’on supposait assidu à l’étude et à la concentration, ce lit, dis-je, ne pouvait recevoir qu’une seule personne à la fois. Bien entendu, on pouvait supposer que de temps à autre, ledit étudiant puisse s’envoyer en l’air avec une (ou un) partenaire occasionnel et, après tout, en se serrant, c’était encore possible. Mais à trois, il devenait difficile de manœuvrer sans courir le risque d’un accident grave ou d’une dégradation du matériel de l’hôtel.
    
    Il a donc fallu que Jean-Philippe s’en aille quérir son matelas (délai dont j’ai profité pour permettre à la queue de David de rivaliser avec celle de Jean-Philippe, et ce dont il m’a été reconnaissant même s’il était convaincu que ce n’était que temporaire), qu’il le dépose par terre et que nous installions le second matelas juste à côté.
    
    Puis, enfin, je me suis couchée à leurs pieds, ai regardé, étendue sur le plancher, les mains qui d’avant en arrière parcouraient ces membres (qui, vus d’en bas, avaient l’air ...
    ... encore plus imposant que ce qu’ils étaient en réalité), en leur enjoignant de reprendre les travaux pratiques là où nous les avions laissés.
    
    — Mais, ai-je alors dit en les interrompant, avant tout cela, nous devons remercier Dieu de l’occasion qu’Il nous offre de nous réjouir entre nous. À genoux, Messieurs, nous allons prier.
    
    * * *
    
    Ils n’ont pas compris mais enfin, comme je le leur ai demandé, ils se sont mis à genoux, l’un à ma gauche, l’autre à ma droite. J’ai alors relevé les jambes de telle façon que mes genoux soient juste devant eux, et sans l’aide de mes mains pas plus que des leurs, j’ai attrapé avec le creux de mes genoux leurs queues qui m’étaient ainsi gracieusement offertes.
    
    Une fois toutes les pièces emboîtées, Jean-Philippe m’a félicitée pour (sic) « cette intéressante manifestation de mon imagination » que, selon ses dires experts, il n’avait jamais eu l’occasion de visionner dans aucun film documentaire consacré aux pratiques de la reproduction humaine : preuve s’il en était encore que je m’étais vraiment décarcassée pour leur trouver des idées originales et susceptibles de leur plaire.
    
    Et à mon signal, ils ont commencé ce lent mouvement de balancier du bassin, si caractéristique de cette espèce de fêtes nocturnes qui procurent tant de bonheur à tous ceux qui y participent.
    
    * * *
    
    Pourquoi avons-nous si bien apprécié tous les trois cette position inédite ? Pour les garçons, c’était assez clair : d’abord, ils avaient une vision panoramique sur ...
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