1. Pensées pour moi-même (4)


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    ... autrement : je ne vais quand même pas me borner à dire : « Ils sentaient bon le sable chaud, mes légionnaires. » ou « On s’est aimé jusqu’au bout de la nuit. ».
    
    Ceci étant dit, pour redescendre de ces hautes considérations philosophiques et revenir au récit proprement dit, je voudrais insister sur le fait que si ta pudeur est choquée, il faudra que tu t’accroches parce que c’est loin d’être fini, tu peux me croire ! Cependant, je t’invite quand même à lire ma lettre en entier : s’il y a des moments qui te choquent, je pense qu’il y en aura aussi quelques-uns qui devraient t’amuser. Enfin, fais comme tu veux ; moi, je reprends de toute façon mon récit où je l’avais laissé, même si ce n’est que pour moi-même.
    
    Et pour que les choses soient vraiment claires, je souhaiterais que tu ne m’interrompes plus, c’est déjà assez difficile comme ça pour qu’en plus, tu me fasses perdre le fil de mes pensées. Ceci dit en toute amitié, tu le sais bien.
    
    * * *
    
    Moi assise et lascive, eux debout et tendus, combien il était bon d’être là ! Et il est plus que certain que cela se voyait : je savais en tout cas que mon clitoris était gonflé et que cette première apparition d’un des personnages principaux de l’histoire ne pouvait manquer de susciter l’intérêt des spectateurs.
    
    Mais avant de leur permettre d’explorer plus avant le terrain, il fallait absolument que je mette en œuvre ma petite vengeance : après tout ce que m’avait fait Jean-Philippe, c’était le moins que je puisse faire ...
    ... pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Ainsi, le pointant du doigt et lui donnant ainsi l’occasion de s’imaginer qu’il allait pouvoir passer le premier pour entreprendre ses petites activités spéléologiques, je lui ai asséné ces mots qui l’ont pour le moins décontenancé (je l’ai vu au rythme moins soutenu du travail de sa main) :
    
    — Toi, vas me chercher la mousse à raser qui se trouve dans ta salle de bains !
    — Euh, la mousse à raser dans la salle de bains ?
    
    J’ai compris à son air ahuri et à la suspension du mouvement de sa main, qu’il était désolé de ne pouvoir entamer de suite l’excursion souterraine qu’il se proposait de faire. Mais, bon, après tout, s’est-il probablement dit, il n’avait pas eu à se plaindre jusqu’à présent des petites friandises érotiques que je lui avais offertes. Va donc pour une de plus. Et le voilà qui s’en va dans la salle de bains.
    
    J’ai échangé un petit regard amusé avec David, qui était de toute évidence curieux de savoir ce que j’allais pouvoir bien faire à ce pauvre Jean-Philippe.
    
    Qu’a dû penser le principal intéressé ? Il n’était pas difficile de se l’imaginer : je lui montrais tout le pelage de ma chatte et de quoi la raser : il ne pouvait donc s’agir que d’une séance d’épilation. Et pourtant, ce raccourci de pensée le menait sur une fausse route.
    
    Lorsqu’il est revenu, quelques secondes plus tard, je me suis remise dans une position plus honnête, je lui ai pris la bombe des mains et l’ai posée par terre à côté de moi, lui ai ...
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