Pensées pour moi-même (4)
Datte: 03/11/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
vengeance,
journal,
lettre,
Auteur: CamilleM, Source: Revebebe
... quelque chose ? J’en doute. Il était surtout hypnotisé par la vision qui s’offrait (pour la première fois de sa vie probablement) d’une femme nue en chair et en os. Et en passant, à quelques centimètres de lui, j’ai eu l’idée, pour le remercier de ce silence, de lui remettre les revues que j’avais emportées.
Sans demander mon reste, j’ai alors mis le turbo, mes seins sautillant au rythme de ma course, donnant à ce garçon, pour la première fois de son existence, le plaisir de se rendre compte que la vie était belle et qu’il fallait savoir en profiter tant qu’on était en bonne santé.
Je le soupçonne aussi d’avoir utilisé son GSM une fois que je lui ai tourné le dos et d’avoir pris une photo souvenir de ce moment inoubliable, comme tout touriste que se respecte : mais après tout, je ne pense pas que mes fesses soient tellement célèbres qu’elles puissent permettre de m’identifier si, par hasard, un de ses parents trop bien-pensants se mettait en recherche de l’auteur de cet acte contraire à la moralité publique.
Il me plaît en tout cas de penser qu’aujourd’hui, j’ai donné à cet adolescent la possibilité de fantasmer non seulement sur ce qu’il a vu mais aussi sur tout ce qu’il pourrait s’imaginer des causes de ma présence dans ce couloir nocturne (et ma superbe robe ainsi que les revues qui ne pouvaient lui laisser aucun doute sur la portée de mes intentions en me promenant ainsi nue). M’a-t-il poursuivie ? Je pense que non : qu’aurait-il fait si je m’étais ...
... retournée pour lui donner la fessée ? Et puis il avait son petit cadeau.
* * *
Mais revenons-en à moi : je me hâtais comme je le pouvais : 302, 303, cette fois c’était bon, 304, 305 306-307 (des chambres doubles), 308-309, 312-313…« Non, elle est où cette chambre ? » Et c’est seulement en me retournant que j’ai alors vu, dans un petit renfoncement du couloir, l’entrée de cette cour des miracles à laquelle j’aspirais depuis tellement longtemps. Allaient-ils me faire le coup de savoir combien de mecs je m’étais déjà envoyés auparavant et me laisser ainsi essoufflée avec un poursuivant muni de son portable susceptible de me canarder ? J’étais plutôt anxieuse de le savoir, je te l’assure, et c’est sans hésiter une fraction de seconde que j’ai mis la main sur la poignée de la porte et que je l’ai tournée. Elle n’était pas fermée à clé : je suis donc entrée aussi vite que je l’ai pu, j’ai poussé pour que la porte se referme aussi vite que possible, et me suis alors retrouvée dans un petit couloir à peine éclairé par une petite lampe économique.
Il fallait d’abord que je reprenne mon souffle, et c’est appuyée contre le mur que j’ai observé ce que je voyais : trois portes : celle devant moi était ouverte et donnait sur la salle de bains (tiens, pas de traces par terre, ici), les deux autres portes ne permettant pas de se faire une idée des locataires respectifs des lieux. David a mis rapidement fin à mon incertitude en ouvrant la porte de sa chambre (celle de droite) et en m’y ...