Private Investigations - Histoires de Sexe

Private Investigations

... J’observe autour de moi. Visiblement elle n’est pas vraiment de passage dans cette chambre. On sent son parfum qui flotte dans l’air et elle a disposé des objets personnels un peu partout. Sur la commode, un deuxième sac à main, beaucoup plus gros que celui que j’ai récupéré m’intrigue ; il me semble apercevoir dedans le même reflet bleuté que produit l’acier suédois des menottes modèle standard de la police de L.A. Je la pousse sur le lit où elle s’affale sur le ventre et je vais regarder le contenu de ce sac.

La coquine : j’y trouve effectivement des menottes, mais aussi des cordes, des bandeaux, des godemichés, dont un est fixé à une culotte et une cravache…

— C’est pour toi, tout ça ? je lui demande.

Elle se redresse tant bien que mal, empêtrée dans ses menottes, s’assied sur le rebord du lit et me sourit effrontément :

— Monsieur l’Inspecteur, il y a des hommes qui sont très demandeurs de punitions, vous savez ? Vous n’avez pas envie d’être puni, Monsieur l’Inspecteur ? minaude-t-elle.
— Tu ferais mieux de changer de ton, la pute ! Sinon, c’est toi qui vas avoir droit à une punition.

Elle fixe alors à nouveau le sol, se mordant la lèvre inférieure et prenant l’air soumis. Fine mouche, elle a compris qu’il fallait se soumettre pour m’amadouer. Je m’approche d’elle, je la remets à plat-ventre sur le lit et je lui enlève alors ses menottes, frottant ses poignets pour apaiser la douleur. Douceur… Puis je prends à nouveau un ton de commandement :

— Il est ...

... temps que je te fouille intégralement, comme promis ! Enlève tes vêtements, MAINTENANT !

Elle se lève puis enlève lentement sa robe, essayant de me faire croire qu’elle est gênée.

— Te fous pas de moi ! La modestie, c’est pas ton truc, et s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que te mettre à poil est loin de te poser un problème.

La robe tombe à ses pieds. Comme je l’avais senti en la palpant dans l’ascenseur, elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle se tient là, magnifique, avec juste une petite culotte noire, un porte-jarretelles de la même couleur (placé au-dessous de la culotte, comme il se doit) servant à tendre des bas en soie noire, et enfin des stilettos de 10 centimètres.

— Ouvre la bouche !

Elle obéit et je passe doucement un doigt sur ses lèvres et sur sa langue.

— Rien de caché ici, mais il y a d’autres endroits où tu peux cacher quelque chose, n’est-ce pas mon chou ? Agenouille-toi sur le lit, la tête face au mur. Je vais voir si tu ne caches rien d’autre.
— Vous devriez regarder profondément, murmure-t-elle en prenant la pose. On n’est jamais assez prudent, n’est-ce pas ?

Elle se moque ouvertement de moi maintenant. Clac ! Elle ne l’a pas vu venir celle-là. Déjà, la marque rouge de mes doigts s’imprime sur le haut de ses cuisses. Sous l’impact, elle s’est écroulée sur le lit. Elle pleurniche :

— Aïe ! Salaud ! Ça fait mal !

Et re-clac ! L’autre cuisse rougit de la même manière.

— C’est "Monsieur l’Inspecteur", pour toi. Compris ...